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La prise d'otages aurait pu être évitée, admet le premier ministre australien

La prise d'otages aurait pu être évitée, admet Tony Abbott
Australian Prime Minister Tony Abbott and his wife Margie pay their respect to the victims of the siege in Martin Place in Sydney central business district, Australia. Tuesday, Dec. 16, 2014. Abbott has laid flowers at a makeshift memorial in Sydney for the victims of a central city cafe siege which left three people dead. (Photo: Steve Christo)
ASSOCIATED PRESS
Australian Prime Minister Tony Abbott and his wife Margie pay their respect to the victims of the siege in Martin Place in Sydney central business district, Australia. Tuesday, Dec. 16, 2014. Abbott has laid flowers at a makeshift memorial in Sydney for the victims of a central city cafe siege which left three people dead. (Photo: Steve Christo)

SYDNEY - La prise d'otages qui a fait trois morts dans un café de Sydney plus tôt cette semaine aurait pu être évitée, a admis jeudi le premier ministre australien Tony Abbott, pendant que de plus en plus de voix s'élèvent pour demander comment un individu au passé aussi violent a pu se retrouver en liberté.

Man Haron Monis, un homme de 50 ans d'origine iranienne qui se présentait comme un leader religieux musulman, a pris 17 personnes en otage lundi matin. Les policiers ont donné l'assaut 16 heures plus tard. Deux otages ont alors été tués, en plus de Monis.

«C'est un réveil brutal, a dit M. Abbott lors d'une entrevue accordée à la radio australienne. C'est une atrocité — il est fort possible que cette atrocité ait pu être prévenue, et c'est pourquoi cet examen rapide et complet est si important.»

Le premier ministre a ordonné un examen gouvernemental approfondi de la crise et des événements qui y ont mené, y compris pourquoi Monis était en liberté sous caution et comment il a pu se procurer un fusil de chasse dans un pays où la possession d'armes à feu est encadrée aussi étroitement.

L'ancienne femme de Monis et la mère de ses deux fils, Noleen Hayson Pal, s'était plainte à de nombreuses reprises de son comportement bizarre et des menaces qu'il aurait proférées à son endroit. Elle a été poignardée à mort et son corps incendié l'an dernier.

La compagne de Monis à ce moment, Amirah Droudis, a été accusée du meurtre et Monis de complicité. Il se trouvait en liberté sous caution dans cette affaire quand il est entré dans le café Lindt lundi. Monis faisait aussi l'objet de 40 plaintes d'agression sexuelle, pour lesquelles il avait aussi été remis en liberté sous caution.

Monis avait précédemment écopé de 300 heures de travaux communautaires pour avoir envoyé des lettres choquantes aux familles de soldats australiens tués au combat.

«Comme tout le monde je suis stupéfait et exaspéré par tout ça, a dit M. Abbott. Ce type avait une longue histoire de violence, une longue histoire d'instabilité mentale, il a un lourd dossier criminel, il est clairement fasciné par l'extrémisme. C'est extraordinaire qu'il ait été en liberté dans nos rues.»

Le procureur général de la Nouvelle-Galles du Sud, Brad Hazzard, a demandé un examen de toutes les remises en liberté sous caution, à la recherche de dossiers similaires à celui de Monis.

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