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Les Oilers d'Edmonton ont congédié leur entraîneur-chef Dallas Eakins

L'entraîneur-chef des Oilers congédié
VANCOUVER, BC - OCTOBER 5: Head coach Dallas Eakins of the Edmonton Oilers looks on from the bench during their game against the Vancouver Canucks at Rogers Arena on October 5, 2013 in Vancouver, British Columbia, Canada. Vancouver won 6-2. (Photo by Jeff Vinnick/NHLI via Getty Images)
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VANCOUVER, BC - OCTOBER 5: Head coach Dallas Eakins of the Edmonton Oilers looks on from the bench during their game against the Vancouver Canucks at Rogers Arena on October 5, 2013 in Vancouver, British Columbia, Canada. Vancouver won 6-2. (Photo by Jeff Vinnick/NHLI via Getty Images)

EDMONTON - Craig MacTavish a dit «avoir du sang plein les mains» à la suite d'un autre décevant début de saison des Oilers d'Edmonton, mais c'est Dallas Eakins qui a écopé.

Eakins a été remercié par le directeur général. Il devient ainsi le premier à payer pour une autre saison où tout va de travers chez les Oilers.

L'équipe a perdu 15 de ses 16 derniers matchs et est bonne dernière dans la Ligue nationale avec 19 points en 31 matchs.

MacTavish assurera la transition vers Todd Nelson, promu entraîneur-chef intérimaire. Celui qui dirigeait le club-école de l'équipe dans la Ligue américaine prendra les Oilers en charge dans quelques jours.

Eakins est un «excellent entraîneur» selon MacTavish, mais il se devait de faire quelque chose tandis que les défaites ne cessent de s'accumuler. Mais le d.g. n'a pas joué à l'autruche: il a pris une part du blâme pour ce mauvais début de saison, indiquant que c'est lui qui avait «construit cette formation».

«Je ne suis pas ici pour m'absoudre de tous reproches pour la situation dans laquelle nous nous trouvons.»

Alors que les Oilers sont en voie de rater les séries pour une neuvième saison consécutive, d'autres changements pourraient survenir au printemps.

Les Oilers présentent une fiche de 7-19-5 jusqu'ici et de 36-63-14 en un peu plus d'une saison sous les ordres d'Eakins.

Embauché à l'été 2012 pour aider les Oilers «à faire partie des équipes aspirant à la coupe Stanley à chaque année», Eakins a raté les séries à sa seule saison complète derrière le banc de l'équipe, qui n'a pas pris part aux séries depuis 2006.

«Je n'avais pas d'autre raison de le congédier que les performances de l'équipe, a dit MacTavish. C'est ce qui compte au final et il n'y a pas d'autre critère pour évaluer nos performances: le niveau de performance de l'équipe et sa fiche. Ce sont les seules raisons qui ont mené à ce changement.»

C'était à Eakins de transformer cette équipe, mais leur cinquième entraîneur en sept saisons aura échoué comme ses prédécesseurs. L'un des jeunes entraîneurs les plus en vogue alors qu'il dirigeait les Marlies de Toronto, club-école des Maple Leafs dans la Ligue américaine, Eakins a décroché le boulot chez les Oilers parce que MacTavish croyait «qu'il pouvait créer des liens avec les jeunes joueurs».

MacTavish venait tout juste de donner à Eakins un vote de confiance, ajoutant que l'entraîneur n'avait pas «perdu son vestiaire». Mais comme les défaites n'ont cessé de s'accumuler, il a changé d'avis.

«Ces défaites affectent tout le monde au sein de l'organisation - en tout cas, elles le devraient — particulièrement le personnel d'entraîneurs, a indiqué MacTavish. Je pense que le fait que la situation n'ait pas du tout changé (après avoir accordé mon vote de confiance), c'est ce qui a fait en sorte de me pousser à effectuer ce changement.»

Les Oilers ont une moyenne d'âge de 27 ans et comptent sur trois ex-premiers choix au total: Taylor Hall (2010), Ryan Nugent-Hopkins (2011) et Nail Yakupov (2012).

Avant de diriger les Marlies, Eakins a agi à titre d'adjoint pendant deux saisons chez les Maple Leafs.

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