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Le président Obama peut signer le projet de loi de financement à long terme

Obama peut signer le projet de loi de financement à long terme
US President Barack Obama makes a statement to the press before a meeting in the Roosevelt Room of the White House December 12, 2014 in Washington, DC. Obama spoke before a meeting with his Ebola response team. AFP PHOTO/BRENDAN SMIALOWSKI (Photo credit should read BRENDAN SMIALOWSKI/AFP/Getty Images)
BRENDAN SMIALOWSKI via Getty Images
US President Barack Obama makes a statement to the press before a meeting in the Roosevelt Room of the White House December 12, 2014 in Washington, DC. Obama spoke before a meeting with his Ebola response team. AFP PHOTO/BRENDAN SMIALOWSKI (Photo credit should read BRENDAN SMIALOWSKI/AFP/Getty Images)

WASHINGTON - Un projet de loi de financement à long terme de 1100 milliards $ US a été envoyé au président américain Barack Obama pour qu'il y appose sa signature.

Le Sénat a donné son approbation à 56 contre 40 à la principale question qui restait à régler sur l'agenda de fin d'année du Congrès. Ce programme couvrirait la plupart des dépenses du gouvernement jusqu'à la fin de l'année budgétaire le 30 septembre.

Le président Obama a déjà dit qu'il le signerait. Il a déjà signé, plus tôt samedi, une loi à court terme sur les dépenses qui permettra au gouvernement de fonctionner jusqu'à mercredi et d'éviter la paralysie partielle des services publics.

Les sénateurs avaient approuvé la mesure temporaire samedi après-midi, quelques heures seulement avant l'expiration d'une autre mesure semblable.

Des démocrates libéraux se sont opposés au projet de loi principal car ils déplorent une clause assouplissant certaines restrictions sur les banques imposées dans la foulée de la crise financière de 2008. La semaine dernière, la sénatrice Elizabeth Warren, l'une des figures les plus libérales de la chambre haute, a dit croire qu'il s'agissait d'une fleur à l'entreprise financière Citigroup, dont les lobbyistes ont contribué à l'écriture de la clause qui affaiblit significativement de nouvelles règles sur les produits dérivés des banques de Wall Street.

Mais des démocrates, dont Barack Obama, ont fait valoir que si le présent projet de loi n'était pas adopté, les républicains en feraient passer un encore plus difficile à avaler en janvier, lorsqu'ils prendront le plein contrôle du Congrès. M. Obama a qualifié le programme de dépenses de compromis classique produit "par le gouvernement divisé pour lequel la population américaine a voté".

Dans l'autre camp, les républicains conservateurs déplorent que le projet de loi ne remette pas en question la nouvelle politique d'immigration du président Obama.

Le programme de financement de 1100 milliards $ US couvrirait jusqu'à la fin de l'année budgétaire le 30 septembre la plupart des dépenses du gouvernement, exception faite du département de la Sécurité intérieure, qui est financé jusqu'au 27 février. Les républicains ont d'ailleurs l'intention de tenter de forcer le président, lors de cette échéance, à revenir sur la nouvelle politique d'immigration, qui retire pour des millions d'immigrants illégaux la menace d'être déportés.

La querelle autour de ce programme de financement démontre bien la toute récente emprise qu'ont les républicains depuis leur victoire aux élections de mi-mandat, le mois dernier, en vertu desquelles ils prendront le contrôle du Sénat et renforceront leur majorité à la Chambre des représentants dès janvier.

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