L’Assemblée nationale a adopté, mercredi, la motion proposée par le député de Nicolet-Bécancour, Donald Martel, concernant la vente des équipements de Gentilly-2 par Hydro-Québec.
La motion proposait, entre autres, que le gouvernement mandate le vérificateur général de faire la lumière sur l’opération et de comprendre pourquoi la fermeture de la centrale a coûté un milliard de dollars.
Le Syndicat des ingénieurs d'Hydro-Québec demande aussi à un tribunal d'arbitrage d'empêcher Hydro-Québec d'accorder des contrats à des firmes de génie externes, alors qu'il a à l'interne des ingénieurs capables de faire le travail.
En fait, une dizaine de griefs ont déjà été déposés par le syndicat concernant ce recours à des ingénieurs de firmes privées de génie, a expliqué en entrevue Carole Leroux, présidente du Syndicat professionnel des ingénieurs d'Hydro-Québec. La situation prévaudrait particulièrement à Gentilly, selon elle.
Mais à cause du délai requis avant d'entendre ces griefs, le syndicat demande à l'arbitre d'accorder une ordonnance de sauvegarde afin de forcer la société d'État à cesser de faire appel à des ressources externes lorsqu'elle a des ingénieurs disponibles et compétents pour accomplir ces tâches.
Mme Leroux affirme qu'en vertu de la convention collective des ingénieurs d'Hydro-Québec, le syndicat est censé être avisé lorsque Hydro-Québec a recours à la sous-traitance. De plus, toujours en vertu de cette convention, l'employeur est censé faire d'abord affaires avec son propre personnel avant d'embaucher à l'externe, ajoute-t-elle.
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