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Ebola: le Libéria ne veut plus aucune nouvelle infection d'ici Noël

Pour Noël, le Libéria veut mettre fin à la propagation d'Ebola
Women walk past a slogan painted on a wall reading 'Stop Ebola' in Monrovia on August 31, 2014. Liberia on August 30, 2014 said it would deny permission for any crew to disembark from ships at the country's four seaports until the Ebola epidemic ravaging west Africa was under control. AFP PHOTO/DOMINIQUE FAGET (Photo credit should read DOMINIQUE FAGET/AFP/Getty Images)
DOMINIQUE FAGET via Getty Images
Women walk past a slogan painted on a wall reading 'Stop Ebola' in Monrovia on August 31, 2014. Liberia on August 30, 2014 said it would deny permission for any crew to disembark from ships at the country's four seaports until the Ebola epidemic ravaging west Africa was under control. AFP PHOTO/DOMINIQUE FAGET (Photo credit should read DOMINIQUE FAGET/AFP/Getty Images)

MONROVIA, Libéria - La présidente du Libéria a demandé lundi à ses concitoyens de redoubler de vigilance pour permettre au gouvernement d'atteindre son objectif de mettre fin à la propagation du virus Ebola d'ici le 25 décembre.

Certains experts estiment toutefois que cette cible est très ambitieuse.

La présidente Ellen Johnson Sirleaf a fait ces commentaires à l'occasion d'une cérémonie soulignant l'arrivée à Monrovia d'un navire d'aide néerlandais.

Le Libéria recense actuellement quelque 3000 cas confirmés, probables et soupçonnés d'Ebola depuis le début de l'épidémie — un bilan plus lourd que celui de n'importe quel autre pays, selon l'Organisation mondiale de la Santé.

Le nombre de nouvelles infections a toutefois récemment chuté au Libéria. Certains responsables ont lancé une mise en garde face à la complaisance.

Le navire néerlandais Karel Doorman est arrivé à Monrovia au terme d'une tournée des trois pays les plus durement touchés par le virus.

Un médecin italien qui luttait contre l'épidémie en Sierra Leone a été infecté par le virus. Il sera transféré vers Rome au cours des prochaines heures pour y être soigné. Le médecin travaillait pour l'agence caritative Emergency et n'en serait qu'aux premiers stades de la maladie.

Enfin, la firme pharmaceutique NewLink Genetics, qui développe un vaccin de conception canadienne contre l'Ebola, s'est entendue avec le géant Merck pour poursuivre le travail. L'entente accorde à Merck des droits exclusifs sur le vaccin, qui serait efficace contre la souche responsable de l'épidémie africaine. L'Agence de santé publique du Canada ne conserve aucun droit commercial sur le produit, même s'il a été développé au Laboratoire national de microbiologie de Winnipeg.

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James et Tamah Mulbah
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James Mulbah, 2 ans, pose avec sa mère, Tamah Mulbah, 28 ans, qui a aussi guéri d\'Ebola dans la section à risque bas du centre d etraitement, le 16 octobre 2014 à Paynesville, Liberia.
Benetha Coleman
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Benetha Coleman, 24 ans, le 16 octobre 2014 à Paynesville. Elle déclare que son mari et ses deux enfants ont succombé à l\'épidémie.
Jeremra Cooper
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Jeremra Cooper, 16 ans, se protège de la chaleur, le 16 octobre 2014, à Paynesville. Il dit avoir perdu six membres de sa famille à cause de l\'épidémie et s\'être remis après un mois.
Zaizay Mulbah et Mark Jerry
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Zaizay Mulbah, 34 ans, et Mark Jerry, 30 ans, attendent de commencer leurs heures de travail au centre de traitement de Médecins sans frontières, le 12 octobre 2014 à Paynesville.
Eric Forkpa
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Eric Forkpa, 23 ans, le 16 octobre 2014, à Paynesville. Cet étudiant en ingénierie déclare avoir été contaminé par son oncle, qui lui a succombé. Il a passé 18 jours au centre de traitement.
Emanuel Jolo
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Emanuel Jolo, 19 ans, dans le centre de traitement de Paynesville, le 16 octobre 2014. Il a perdu six membres de sa famille et aurait été contaminé en lavant le corps de son père.
Sontay Massaley
John Moore via Getty Images
Sontay Massaley, 37 ans, sort du centre de traitement le 12 octobre 2014, à Paynesville. Elle travaillait comme vendeuse de rue avant d\'attraper le virus.
Victoria Masah
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Victoria Masah, 28 ans, le 16 octobre 2014, à Paynesville. Son mari et deux de ses enfants seraient morts d\'Ebola.
Abrahim Quota
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Abrahim Quota, 5 ans, devant le centre de traitement JFK de Monrovia, le 13 octobre 2014. Il était arrivé deux jours auparavant au centre avec ses parents, tous deux décédés depuis.
Lassana Jabeteh
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Lassana Jabeteh, 36 ans, avant de commencer sa journée en tant que garde-malade au centre de traitement de Paynesville, le 12 octobre 2014. Ce chauffeur de taxi dit avoir contracté le virus en transportant un policier infecté qui a vomi dans sa voiture sur le chemin de l\'hôpital.

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