Le "coach en séduction" Julien Blanc s'exprime et revient sur sa très controversée vidéo, dans laquelle il apprend aux hommes à se "faire des asiatiques". Sur la chaîne américaine CNN, il a déclaré être "la personne la plus détestée au monde" et présente un mea culpa... pas forcément convaincant.
"Je suis extrêmement désolé si j'ai blessé quiconque" dit-il au présentateur à plusieurs reprises. Un repenti qui toutefois ne se cantonne pas à de plates excuses pour des agissements inacceptables. Julien Blanc se justifie également, et défend ses "enseignements" comme n'étant pas une incitation à l'agression sexuelle. "J'apprends aux hommes à avoir confiance en eux, à avoir confiance dans leurs rapports avec les femmes, et à réussir à avoir une relation avec elles". Mais interloqué, le présentateur le met devant la réalité que laisse transparaître sa vidéo qui explique clairement comment exploiter les différences culturelles entre les asiatiques et les occidentaux pour "coucher avec des Japonaises" (vidéo supprimée depuis).
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Julien Blanc nie également promulguer son enseignement dans un simple but sexuel. "Beaucoup d'hommes font appel à moi parce qu'ils recherchent des relations sérieuses, bien plus que vous pensez" détaille-t-il. Des fins qui ne semblent pas tout à fait correspondre à la description de son site "Pimp". "Les femmes vous supplieront de coucher avec elles" est inscrit en très larges caractères sur sa page d'accueil. Sans doute la recherche d'une relation sérieuse est-elle (très) implicite.
Internet le déteste
Sa vidéo a provoqué un véritable tollé. Mobilisés contre celui qui se définit comme un "pick up artist", des internautes du monde entier ont lancé un mouvement intitulé "take down Julien Blanc". Le but, un mot clé, un hashtag, pour signaler tous ses contenus sur les réseaux sociaux.
Mais la polémique ne s'est pas cantonnée au web, elle a pris une envergure quasi diplomatique. A tel point, que le ministre australien de l'Immigration a pris la décision de lui retirer son visa, le contraignant de fait, à quitter le pays, en raison de la banalisation du harcèlement sexuel, que distillait l'homme au travers de ses séminaires.
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