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Mobilisation nationale contre l'arrivée d'UberX

Mobilisation nationale contre l'arrivée d'UberX
MADRID, SPAIN - OCTOBER 14: In this photo illustration the new smart phone taxi app 'Uber' shows how to select a pick up location next to a taxi lane on October 14, 2014 in Madrid, Spain. 'Uber' application started to operate in Madrid last September despite Taxi drivers claim it is an illegal activity and its drivers currently operate without a license. 'Uber' is an American based company which is quickly expanding to some of the main cities from around the world. (Photo by Pablo Blazquez Dominguez/Getty Images)
Pablo Blazquez Dominguez via Getty Images
MADRID, SPAIN - OCTOBER 14: In this photo illustration the new smart phone taxi app 'Uber' shows how to select a pick up location next to a taxi lane on October 14, 2014 in Madrid, Spain. 'Uber' application started to operate in Madrid last September despite Taxi drivers claim it is an illegal activity and its drivers currently operate without a license. 'Uber' is an American based company which is quickly expanding to some of the main cities from around the world. (Photo by Pablo Blazquez Dominguez/Getty Images)

Les chauffeurs de taxi du pays lancent ce week-end une vaste offensive publicitaire contre l'arrivée dans les grandes villes canadiennes du système de covoiturage commercial UberX.

Son arrivée à Montréal la semaine dernière, après Toronto et Ottawa, a été vivement dénoncée par l'industrie du taxi qui accuse ce service de lui livrer une concurrence déloyale.

Les compagnies de taxi du pays ont riposté. Ils publieront demain des publicités dans deux grands quotidiens du pays. Ces publicités mettront en garde la population contre l'utilisation de ce système de covoiturage commercial.

« UberX va exercer avec des voitures privées qui paient moins cher les permis d'immatriculation, qui ne déclarent pas les taxes... Nous qu'est-ce qu'on va faire si on n'a pas de clients? »

— Evala Mibiala, chauffeur de taxi

UberX fait appel à des chauffeurs qui utilisent leur propre voiture et qui chargent au passager un tarif moins élevé que ce qu'un taxi demande.

En plus, ces chauffeurs ne détiennent pas d'assurances commerciales pour le transport de passagers et ne sont pas soumis aux règles de l'industrie du taxi.

« On sent la venue d'UberX comme une menace pour la sécurité de nos clients qu'on sert depuis toujours. C'est pour ça qu'on a formé une alliance pour informer la population sur les dangers [...] C'est du taxi déguisé, alors qu'ils se plient aux règles. »

— Dominic Roy, directeur général de Taxi Diamond Montréal

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