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Magnotta était dans un état de psychose lorsqu'il a tué, selon un témoin expert

Luka Rocco Magnotta était dans un état de psychose lorsqu'il a tué, selon un témoin expert
CP

Un témoin expert appelé à la barre par la défense a estimé jeudi que Luka Rocco Magnotta était dans un état de psychose lorsqu'il a assassiné Jun Lin, et bien qu'il ait été conscient de ce qu'il faisait, il ne réalisait pas que c'était mal.

La psychiatre Marie-Frédérique Allard a été embauchée par la défense pour déterminer si Magnotta est criminellement responsable du meurtre de l'étudiant chinois, un élément clé pour l'avocat de l'accusé. Magnotta est accusé du meurtre prémédité de l'étudiant chinois Jun Lin, en mai 2012, mais s'il a admis les faits, il a par contre plaidé non coupable, son avocat voulant présenter une défense d'aliénation mentale.

La psychiatre a dit aux jurés, jeudi après-midi, qu'elle croit que Magnotta souffrait de schizophrénie lorsqu'il a tué et démembré Jun Lin. Selon elle, sa perception de la réalité était déformée lorsqu'il a commis les cinq crimes pour lesquels il est accusé.

Avant de tirer cette conclusion, la docteure Allard a pu consulter la preuve et les différents dossiers médicaux de l'accusé, et a rencontré à plusieurs reprises Magnotta, pendant environ 25 heures en tout, à partir de décembre 2013.

En plus d'être accusé de meurtre prémédité, Magnotta fait face à des accusations d'outrage à un cadavre, de production et distribution de matériel obscène, d'utilisation de la poste pour envoyer du matériel obscène, et de harcèlement criminel (du premier ministre Stephen Harper et de députés fédéraux).

Plus tôt jeudi, la psychiatre Renée Roy, qui soigne actuellement l'accusé, avait indiqué que le confrère qui traitait Magnotta depuis son arrivée en prison en juin 2012 à Rivière-des-Prairies lui avait donné son congé de l'infirmerie en août, estimant qu'il ne nécessitait plus de soins constants depuis que sa médication avait été bien dosée. Le docteur Jacques Talbot a rencontré Magnotta à six reprises entre juin et novembre 2012, la plupart du temps pour modifier la médication afin d'en atténuer les effets secondaires.

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