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Conflit d'intérêts potentiel: pas de nouvelle enquête sur PKP... pour le moment

Pas de nouvelle enquête sur PKP... pour le moment

QUÉBEC - Le commissaire à l'éthique n'ouvrira pas d'enquête pour étudier les nouvelles allégations de conflit d'intérêts entourant Pierre Karl Péladeau. Du moins, pour le moment.

Lors de l'étude des crédits en juin dernier, Pierre Karl Péladeau a questionné le ministre délégué aux PME Jean-Denis Girard sur la réduction des crédits d'impôts pour les producteurs en télé et cinéma, révélait le quotidien Le Devoir mercredi matin.

Le porte-parole de l’opposition officielle en matière d’économie, d’entrepreneuriat, de PME et d’exportations a également commenté le sujet via sa page Facebook jeudi dernier.

Le commissaire à l'éthique et à la déontologie de l'Assemblée nationale estime qu'il doit terminer sa première enquête sur monsieur Péladeau avant d'ouvrir un nouveau dossier.

Jacques Saint-Laurent étudie déjà une intervention de Pierre Karl Péladeau en commission parlementaire concernant la vente des Studios Mel's, propriété de Vision Globale.

«On a déjà un processus d'enquête qui est en cour concernant l'article 25 du code avec monsieur Péladeau. Donc, on va terminer ce processus-là d'abord, dit Jacques Saint-Laurent. Pour ce qui est des autres situations, on verra ça plus tard.»

L'article 25 du code de déontologie affirme qu'un député doit se retirer d'un débat si ses intérêts personnels sont en jeu.

Le commissaire explique que son premier jugement l'aidera à déterminer s'il doit ouvrir une enquête sur les nouvelles allégations. «Il y a une question d'interprétation [NDLR: de l'article 25], dit-il. On va faire une première interprétation sur le dossier Vision Globale. Cette interprétation nous éclairera pour la suite des choses.»

PKP persiste et signe

En après-midi, Pierre Karl Péladeau a réitéré qu'il ne voit pas de conflit d'intérêts dans ses interventions. «Moi j'ai agi dans l'intérêt général, je pense que c'est ça qui est important, a-t-il dit. Alors quand j'interviens sur Mirabel, j'interviens dans l'intérêt général. Quand j'interviens sur les crédits d'impôt, il y en a 50 qui ont été coupés, alors j'interviens dans l'intérêt général.»

Monsieur Péladeau a estimé qu'il ne pouvait pas se placer en conflit d'intérêts dans ses interventions, même quand celles-ci touchent à des sujets qui concernent Québecor, dont il est actionnaire de contrôle.

«Quand vous agissez dans l'intérêt général, il n'y en a pas de conflit d'intérêts, a-t-il dit. Parce que je fais mon travail de député et je travaille pour l'opposition.»

Il a ajouté qu'il ne «regrette pas du tout» ses interventions et qu'il continuera à intervenir comme il l'a fait jusqu'à maintenant.

Avec La Presse Canadienne

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