L’Autre Gala de l’ADISQ a mis la table, mercredi, pour la grande fête de la musique d’ici, qui se tiendra dimanche, le Gala de l’ADISQ. Une vingtaine de trophées ont été remis lors cette soirée-apéro, animée par les Denis Drolet et retransmise à MusiquePlus et MusiMax en direct de la Salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts. Voici quelques-unes des confidences recueillies sur le tapis rouge qui précédait l’événement.
Le jeune Daniel Clarke Bouchard s’envolera en 2015 vers la France, où il enregistrera un album avec des collaborateurs dont il doit pour l’instant taire l’identité. En nomination dans la catégorie Album de l’année – Classique / Soliste et petit ensemble, pour son album Scènes d’enfants, le garçon a déclaré sur le tapis rouge qu’il s’attendait à l’emporter… Et ce fut le cas ! Il avait même préparé des remerciements à l’avance.
Déjà parents de deux garçons, Frédéric, 7 ans, et Jaco, 5 ans, François Pérusse et sa conjointe, Mélanie Yale, ne ferment pas la porte à la possibilité d’agrandir éventuellement leur famille. «On ne peut pas répondre. On verra, c’est à suivre!», a laissé miroiter l’amoureuse de l’homme aux mille voix. «Tu m’avais dit oui, hier!», a rapidement protesté ce dernier, qui demeure néanmoins bien occupé avec le boulot, lui qui crée encore des capsules destinées à NRJ, et qui fait désormais partie de l’équipe de RDS grâce à ses parodies La tite chambre. François se réjouit d’ailleurs d’avoir la chance d’apprivoiser l’univers du sport par le biais de ce défi. «RDS me parle déjà de faire d’autres capsules pour l’été prochain! C’est bon signe, s’est-il enthousiasmé. J’ai tellement de fun à faire ça ! C’est rendu que je sers la main à des journalistes, des chroniqueurs sportifs. Le monde du sport est particulier, mais je suis bien accueilli, je suis dans leur famille maintenant, et j’en suis bien fier!» François était en lice, mercredi, dans les catégories Album de l’année – Meilleur vendeur et Album ou DVD de l’année – Humour, pour le tome 9 de L’Album du peuple. «On n’en revient jamais, s’est extasié l’homme. Chaque soir que je m’endors, chaque matin que je me lève, je trouve extraordinaire d’être encore là, de faire ce métier. Je suis privilégié. C’est un métier fragile et, même si on travaille fort, ça pourrait ne pas continuer. Alors, merci aux gens qui sont là pour moi! S’ils n’étaient pas là, je serais un itinérant. Avec mes enfants, on resterait sur un banc, avec quatre sacs bruns (rires).» François Pérusse ne prévoit pas offrir d’autre disque à court terme. «J’ai tellement trouvé dur de faire le dernier… Ça m’a pris tout mon petit change. Juste l’idée d’en faire un autre, je suis essoufflé en partant! Je ferai un album posthume après ma mort», a rigolé le créateur.
Florence K prédisait une victoire à Arcade Fire dans la catégorie Album de l’année – Anglophone, où elle était finaliste pour son dernier-né, I’m Leaving You, et elle avait vu juste. Mais sa seule mention la rendait extrêmement heureuse, car I’m Leaving You venait conclure un chapitre difficile de son existence. «C’est un beau cadeau pour moi, a-t-elle souligné. Ce disque représente un cheminement personnel pour moi. D’avoir réussi à l’écrire et à passer à autre chose après, j’en suis très fière!» Florence effectuera sa rentrée montréalaise avec le spectacle I’m Leaving You le 6 novembre prochain, au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts, et elle anime l’émission ICI Florence, le samedi, entre 19h et 20h, à ICI Musique. «J’adore la radio!, a déclaré la jeune femme. C’est un médium libre, où on peut se présenter à l’état brut. Je fais découvrir de la musique, j’en découvre aussi, c’est un travail qui me passionne. Ça fait de moi une meilleure pianiste et une meilleure chanteuse.» Malgré le boulot, Florence sait toujours réserver du temps dans son horaire pour sa fille de 8 ans, Alice-Rose. «Elle est ma priorité», a précisé la maman.
François Bellefeuille n’hésite pas à blaguer en faisant référence à une quelconque théorie du complot lorsqu’il analyse les résultats des différents galas. «Je me fais des scénarios pour ne pas être déçu si je ne gagne pas, a avancé le comique. Par exemple, j’imagine qu’André Sauvé a versé 150 000$ dans le compte d’un des jurés pour gagner. Il n’a pas l’air d’avoir des goûts de luxe, alors je me dis qu’il garde son argent pour des pots de vins! (rires) Je m’endors avec ça… ainsi, je suis certain de ne pas gagner! (rires) Mais ce n’est que des blagues…» Dans les faits, François Bellefeuille n’alloue pas une importance démesurée aux récompenses. «J’ai une relation amour-haine avec les trophées. Avec le public, ce n’est que de l’amour, mais j’essaie de ne pas accorder trop d’importance à ça. Je suis content de venir à la soirée, content qu’on félicite ceux qui le méritent, mais je fais en sorte que ça ne m’influence pas trop. Moi, ce qui me réchauffe le cœur, c’est quand je vais faire mes spectacles, que mes salles sont pleines et qu’il y a de l’ambiance. C’est mon trophée à moi.» François poursuivra la tournée entamée avec son premier spectacle solo pendant encore au moins un an et demi.
