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La Turquie est opposée au transfert d'armes aux Kurdes en Syrie

La Turquie est opposée au transfert d'armes aux Kurdes en Syrie
The brother of Syrian Kurdish People's Protection Units (YPG) militant Seydo Mehmud mourn above his grave on October 11, 2014 in the Turkish town of Suruc, Sanliurfa province, during the funeral of YPG militants fighting against Islamic State (IS) group jihadists for the control of the mainly-Kurdish Syrian town of Ain al-Arab, known as Kobane by the Kurds. Turkey has tightened security of its porous Syrian border after the escalating fighting in Ain al-Arab sparked the exodus of 200,000 refugees across the frontier. AFP PHOTO / ARIS MESSINIS (Photo credit should read ARIS MESSINIS/AFP/Getty Images)
ARIS MESSINIS via Getty Images
The brother of Syrian Kurdish People's Protection Units (YPG) militant Seydo Mehmud mourn above his grave on October 11, 2014 in the Turkish town of Suruc, Sanliurfa province, during the funeral of YPG militants fighting against Islamic State (IS) group jihadists for the control of the mainly-Kurdish Syrian town of Ain al-Arab, known as Kobane by the Kurds. Turkey has tightened security of its porous Syrian border after the escalating fighting in Ain al-Arab sparked the exodus of 200,000 refugees across the frontier. AFP PHOTO / ARIS MESSINIS (Photo credit should read ARIS MESSINIS/AFP/Getty Images)

SURUC, Turquie - Le président turc n'accepterait pas que les États-Unis livrent des armes aux soldats kurdes qui tentent de repousser les combattants de l'État islamique (ÉI) en Syrie.

Le principal groupe kurde syrien, le PYD, serait relié au PKK, qui a mené une insurrection de 30 ans en Turquie, selon le gouvernement turc. Le PKK est reconnu comme une organisation terroriste par les États-Unis et l'OTAN.

«Les États-Unis, nos amis et alliés à l'OTAN feraient une erreur en acceptant de donner leur soutien à une organisation terroriste», a déclaré aux journalistes le président Recep Tayyip Erdogan, cité par une agence de presse de l'État.

Washington partage des renseignements avec les soldats kurdes depuis quelque temps et les autorités n'ont pas exclu la possibilité de les fournir en armes.

Ce refus de la Turquie aura pour effet d'entraver les démarches militaires de la coalition internationale, qui tente de combattre le groupe État islamique. Cette fronde pourrait aussi compliquer les relations déjà tendues entre les États-Unis et le pays de M. Erdogan.

La Turquie voudrait plutôt armer les rebelles syriens qui se battent contre les soldats de l'ÉI et le président Bachar el-Assad.

Le pays a déjà fourni de l'entraînement militaire aux rebelles modérés qui réclament la tête du président syrien.

Le président américain Barack Obama s'est entretenu samedi avec M. Edogan pour tenter de trouver un terrain d'entente pour repousser le groupe l'ÉI, qui s'avance dans la ville de Kobané, à la frontière de la Turquie et de la Syrie.

«Les deux présidents se sont engagés à travailler ensemble contre l'ÉI», a indiqué la Maison-Blanche, dans un communiqué.

Par ailleurs, les hostilités entre les combattants de l'ÉI et et les Kurdes ont repris à Kobané, dimanche. Des projectiles ont même atteint la Turquie, mais aucun blessé n'a été rapporté. Dans les derniers jours, les combattants de l'ÉI ont menacé d'occuper la frontière turque pour bloquer le passage aux Kurdes.

Plusieurs tirs aériens de la coalition internationale ont touché le sol de Kobané dimanche.

Depuis le début du conflit en Syrie, la Turquie a accueilli plus d'un million de réfugiés, selon une représentante de l'Organisation des Nations unies.

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