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Le chef du Parti conservateur du Québec tente de se faire élire à Lévis

Le chef du Parti conservateur du Québec tente de se faire élire à Lévis
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LÉVIS - Il aime les PPP et veut "subventionner les parents" plutôt que les écoles et les garderies.

Résolument à droite, Adrien Pouliot, le chef du Parti conservateur du Québec (PCQ), croit que l'Assemblé nationale a besoin d'une nouvelle voix et espère se faire élire aux élections partielles dans Lévis pour se faire connaître davantage. Il affirme que les citoyens en ont assez de la "taxation confiscatoire", de la bureaucratie, des programmes sociaux "pilotés par les groupes d'intérêt" et des subventions aux grandes entreprises.

M. Pouliot, qui avait récolté 2,4 pour cent des votes dans la circonscription de Montmorency lors des élections du 7 avril, rapporte que les citoyens de Lévis qu'il rencontre sont surtout préoccupés par des enjeux nationaux comme la santé, l'éducation et surtout la taxation.

Le chef du PCQ ajoute que localement, les citoyens de la circonscription qu'il convoite vivent d'importants problèmes de transport et estime qu'ils ont besoin d'un troisième lien vers Québec. Ainsi, M. Pouliot propose d'étudier la faisabilité d'un PPP pour réaliser le projet, ce qui permettrait, selon lui, de transférer le risque financier au secteur privé plutôt qu'aux contribuables.

Adrien Pouliot réfute les comparaisons avec la Coalition avenir Québec.

"François Legault se dit de la gauche efficace. Alors la gauche efficace, ça veut dire qu'il est capable de mieux gérer que les autres un État tentaculaire. Alors que nous on dit "Non M. Legault, c'est impossible, c'est trop gros, il faut diminuer la taille de l'État"", explique-t-il.

M. Pouliot estime plutôt être, en quelque sorte, la suite de l'Action démocratique du Québec qui ne voulait pas fusionner avec la CAQ. Il avoue avoir repris quelques idées de la défunte formation politique, comme donner 100 $ par semaine par enfant pour que les parents puissent garder leurs enfants à la maison ou "magasiner" leur garderie.

"On pense que les parents sont meilleurs que les bureaucrates pour décider où envoyer leurs enfants", illustre le chef du PCQ.

Adrien Pouliot profite du fait qu'il s'agisse d'une élection partielle, qui n'aura aucune incidence sur le pouvoir à Québec, pour proposer aux électeurs de Lévis de se donner un chef de parti à l'Assemblée nationale.

"Les gens, quand je leur parle de ça, ils disent "Ouin, finalement, j'ai rien à perdre à aller avec Pouliot, au moins peut-être que lui, il va tirer les libéraux à droite". Alors les gens, à Québec, tu peux parler de la droite, ce n'est pas comme sur le plateau Mont-Royal. Dire que t'es à droite ici, tu peux le dire à Québec et tu ne te feras pas traiter de traître à la nation", affirme-t-il.

L'élection partielle dans Lévis, qui vise à remplacer le caquiste Christian Dubé qui a quitté la politique pour la Caisse de dépôt et placement, aura lieu le 20 octobre. Un total de 11 candidats figureront sur le bulletin de vote. Outre le nom M. Pouliot, les électeurs y trouveront aussi, notamment, ceux de François Paradis pour la CAQ, Janet Jones pour le Parti libéral du Québec, Alexandre Bégin pour le Parti québécois et Yv Bonnier Viger pour Québec solidaire.

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