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Québec alourdit les sanctions contre le cellulaire au volant

Québec alourdit les sanctions contre le cellulaire au volant
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Comme prévu, le ministre des Transports Robert Poëti serre la vis aux conducteurs qui utilisent leur cellulaire au volant. La pénalité va passer de trois à quatre points d'inaptitude pour les conducteurs fautifs dès le printemps 2015.

L'utilisation du cellulaire au volant est interdite depuis 2008, mais le nombre de conducteurs fautifs est en hausse constante. Selon les statistiques de la Société d'assurance automobile du Québec (SAAQ), le nombre d'infractions est passé de 42 000 à 66 000 de 2009 à 2013.

Le ministre Robert Poëti souligne que la nouvelle pénalité imposée aura davantage de conséquences pour les nouveaux conducteurs.

« Les jeunes conducteurs, les personnes qui commencent à conduire ont un maximum de quatre points d'inaptitude pour leur permis, alors ça veut dire que s'ils se font intercepter une seule fois pour une infraction avec le texto, ce sera terminé le permis de conduire », illustre le ministre.

« On a essayé avec les campagnes de publicité. On a utilisé l'humour, on a utilisé les images dramatiques. La réalité c'est qu'on ne rejoint pas les objectifs, ça ne fonctionne pas. Et c'est un problème grandissant. D'ailleurs les sondages le disent, les gens le réalisent eux-mêmes, mais en même temps ils continuent de texter », ajoute Robert Poëti.

Les amendes restent les mêmes, de 80 $ à 100 $ en ajoutant les frais, mais elles seront revues lors de la révision prochaine du Code de la sécurité routière.

En comparaison, la Nouvelle-Écosse impose des amendes allant jusqu'à 520 $ pour l'utilisation du cellulaire au volant, mais aucun point d'inaptitude tandis qu'en Saskatchewan, les conducteurs sont passibles d'une amende de 280 $ et de quatre points d'inaptitude.

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