Une motion sur l'intervention armée canadienne contre le groupe État islamique fera l'objet d'un débat et d'un vote lundi.
Il s'agira d'un vote de confiance, a précisé vendredi le premier ministre Stephen Harper.
Les libéraux et les néo-démocrates ont déjà indiqué qu'ils n'accorderont pas leur appui à l'inititative du gouvernement conservateur. Toutefois, la motion sera acceptée, les conservateurs étant majoritaires à la Chambre des communes.
Le Canada devrait donc déployer jusqu'à six avions de chasse CF-18 et 600 membres des Forces armées au Moyen-Orient pour participer aux frappes aériennes dirigées par les États-Unis. Cette mission de combat canadienne pourrait durer jusqu'à six mois.
Aucun militaire canadien ne participera cependant à des opérations de combat terrestre.
Selon le premier ministre Stephen Harper, cette mission arrêtera la propagation de l'État islamique dans la région et diminuera de beaucoup sa capacité de mener des attaques terroristes à l'extérieur de la région.
M. Harper a précisé que les frappes aériennes sont menées, pour l'instant, en Irak, là où les besoins sont les plus pressants. Mais il a tout de même clairement ouvert la porte à des bombardements en Syrie.