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Les raids aériens touchent de nouvelles cibles en Syrie

Les raids aériens touchent de nouvelles cibles en Syrie
Radio-Canada

La coalition internationale menée par les Américains a poursuivi samedi ses raids aériens contre le groupe armé État islamique (EI).

Les frappes aériennes, menées par les États-Unis, la Jordanie, l'Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, ont visé sept cibles en Syrie et trois en Irak.

En Syrie, dans la province de Rakka, considérée comme le fief du groupe extrémiste sunnite, « un aéroport tenu par l'EI, une garnison et un camp d'entraînement ont été endommagés », a indiqué le commandement américain chargé du Moyen-Orient et de l'Asie centrale (Centcom).

L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) fait de son côté état de frappes qui ont touché pour la première fois la province de Homs, dans le centre du pays. Selon l'OSDH, la coalition a également frappé la base de l'EI à Minbej, à 80 km au nord-est de la ville d'Alep, encore aux mains du groupe armé.

Les frappes aériennes ont aussi détruit un bâtiment utilisé par les islamistes et deux véhicules armés près de Kobani, peuplée majoritairement de Kurdes et assiégée

depuis 10 jours par les djihadistes du groupe armé État islamique.

Ces nouveaux raids n'ont toutefois pas empêché les djihadistes de poursuivre leurs attaques contre cette ville syrienne située près de la frontière turque. Selon l'OSDH, basé à Londres, ils ont bombardé les quartiers est de Kobani et plusieurs habitants ont été blessés.

Par ailleurs, le Front Al-Nosra, affilié à Al-Qaïda, a menacé les États-Unis et leurs alliés en Syrie de riposter à leurs attaques en Syrie. « Nous sommes dans une guerre longue. Cette guerre ne se terminera pas dans quelques mois ni quelques années: cette guerre dura des décennies », a averti Abou Firas al Souri, porte-parole du groupe armé, dans un message audio diffusé sur Internet.

Samedi, des avions britanniques étaient de la mission, bien qu'ils se soient contentés d'observer les positions ennemies. Deux chasseurs-bombardiers de la royal Air Force ont ainsi quitté la base d'Akrotiri, à Chypre, en matinée, où ils sont revenus après une mission de sept heures.

Les avions étaient « prêts à être utilisés dans un rôle de combat », selon le ministère de la Défense britannique, mais ils n'ont cependant mené aucun bombardement. « Aucune cible ne nécessitant une attaque aérienne immédiate par nos avions n'a été identifiée », a indiqué le ministère, ajoutant que les renseignements rassemblés par leurs équipements de surveillance constituaient des « informations inestimables » pour les partenaires de la coalition.

Les députés britanniques ont adopté vendredi une motion du gouvernement avalisant le ralliement du Royaume-Uni à la coalition militaire qui lutte contre l'EI. Ce texte autorise le recours aux frappes aériennes en Irak, mais pas en Syrie. Le texte stipule également que Londres « ne déploiera aucun soldat britannique dans les zones de combat ».

Le Danemark et la Belgiqueont également décidé de participer aux raids aériens en Irak, en déployant chacun des avions de combat F-16.

Vendredi, le chef de l'état-major américain, Martin Dempsey, affirmait que les frappes ayant eu lieu jusqu'à maintenant avaient désorganisé les structures de commandement du groupe extrémiste, en plus de réduire ses capacités logistiques.

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