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«Vol 920» à TVA: dépaysement extrême pour célibataires courageux (VIDÉO)

«Vol 920» à TVA: dépaysement extrême pour célibataires courageux (VIDÉO)

Nous sommes mercredi après-midi. Quelques journalistes sont réunis dans une salle de montage des bureaux de Productions J et s’apprêtent à vivre tout un dépaysement, comme vous en connaîtrez un, vous aussi, si vous montez à bord du Vol 920 de TVA, ce dimanche, à 20h30. Soyez-en avertis: le voyage sera tumultueux, éprouvant, difficile. Tout sauf glamour et reposant!

La formule est simple: 10 garçons et 10 filles célibataires de 21 à 35 ans s’assoient dans l’avion et s’envolent vers une aventure qui, en principe, devrait les entraîner dans neuf pays, pendant autant de semaines. Au total, plus de 65 000 kilomètres seront parcourus dans les airs, environ huit ou neuf heures de vol séparant chaque lieu inscrit à l’itinéraire.

Or, à chaque endroit qu’ils visiteront, ils devront relever des défis – physiques, communautaires ou autres –, en solo, en duo ou en groupe, pour remporter leur billet pour la prochaine destination. S’ils échouent, on les renverra illico au Québec. Le nombre «d’éliminés» variera à chaque semaine. À travers ce va et vient, on espère former un couple qu’on souhaite durable. Car nos joueurs seront souvent placés dans des conditions laborieuses, extrêmes, qui exposeront leur vraie nature, leur feront échapper quelques jurons et les pousseront parfois dans leurs pires retranchements, de la peur à la colère, de la fragilité à l’insécurité. Difficile de jouer un rôle et de ne pas montrer sa vraie nature quand on n’a pas accès à l’eau courante ou qu’on risque à tout moment de se faire réveiller par une bête sauvage!

Et on imagine sans peine que si deux êtres sont capables de tomber amoureux et de se supporter dans un contexte tel que Vol 920, ils seront aisément aptes à rénover une maison et à changer des couches ensemble par la suite. Jean-Martin Bisson, producteur au contenu, a vivement insisté, mercredi: les braves qui se mesurent à Vol 920 ne siroteront pas suavement du champagne assis sur des coussins, ne dormiront dans aucun hôtel de luxe, ne se prélasseront dans aucune destination touristique et seront soumis à la simplicité volontaire. En ce sens, Vol 920 revêt un caractère très sincère, aux antipodes de celui très superficiel d’Occupation double.

Course et feu

De toute façon, Vol 920, ce n’est pas Occupation double. Pas du tout. On le constate dès les premières minutes de l’émission, alors qu’on entre de plein pied dans le jeu. Pas de portraits larmoyants des participants pour détailler le pedigree de chacun, pas de tapis rouge où les moins charismatiques seront aussitôt écartés. À titre d’animateur et de guide officiel, Yan England annonce plutôt à ses protégés qu’en guise d’initiation à Vol 920, ils se rendront au Botswana, au cœur de l’Afrique australe. Bonjour la perte de repères! On a d’ailleurs l’impression que Yan ne fera pas office de confident aux garçons et aux filles pendant la saison, comme l’étaient les animateurs d’Occupation double, mais ça reste à voir au fil des revirements. Pour se livrer, ils s’adresseront à la «cam 920», manipulée par leurs collègues, ou noteront leurs impressions dans un journal de bord, qu’on pourra consulter au vol920.com.

Un mot sur les candidats. Bien sûr, ils sont tous très jolis; on est quand même à la télévision. Plusieurs travaillent en éducation ou en affaires et marketing, certains sont encore étudiants, mais aucun pompier ou mannequin ne se trouve dans le lot. On sent qu’un effort a été déployé pour dénicher des personnalités variées, différents bagages, pas seulement des têtes fortes qui aiment le commérage. L’une est atteinte de surdité, arrive à lire sur les lèvres et peut ainsi décoder les conversations de ses adversaires. Un autre cite Paul Éluard. Peut-être les trouverez vous trop émotifs – on peut déjà prédire que beaucoup, beaucoup de larmes seront versées cet automne - mais on le serait peut-être aussi dans pareille situation.

Donc, au Botswana, nos jeunes globe-trotteurs dormiront dans un camp de base, à deux pas d’un troupeau d’éléphants. Ils fraterniseront avec les San Bushmen du désert du Kalahari, qui communiqueront avec eux dans leur langue et leur enseigneront quelques-unes de leurs coutumes. Comme première épreuve, ils devront courir à relais sur 200 kilomètres, dans le sable, pour aller remplir des chaudières d’eau dans une rivière où nagent des crocodiles, pour ensuite remplir des cruches au goulot très étroit. L’eau ainsi recueillie sera leur douche du lendemain. Ils réaliseront rapidement que chaque goutte est précieuse! Plus tard, il leur faudra allumer un feu en frottant des morceaux de bois, en utilisant la technique des San Bushmen. Les gagnants parviendront à produire quelques étincelles au bout d’une heure vingt-six minutes, alors que les San Bushmen y arrivent en quelques secondes.

Au-delà des apparences

Le concept de Vol 920 demeure, à la base, de trouver l’amour, mais les âmes en quête d’horizons seront également heureux d’apprendre des informations sur les pays en vedette, à propos de la géographie, du climat, des traditions de l’endroit. Les portraits qu’on dépeint de chaque région ne sont pas automatiquement bucoliques et à faire rêver, la caméra va au-delà des apparences.

Et c’est davantage l’esprit d’équipe, la générosité, la solidarité, la force physique et mentale des candidats qui est sollicitée, davantage que leurs pectoraux ou leurs capacités à former alliances et stratégies. Par contre, il ne faut pas oublier que c’est aussi un spectacle et, forcément, des chicanes enfantines et des guerres d’orgueil ponctueront les «intrigues», et ce sera parfois cruel, comme lorsque les joueurs formeront les équipes pour la course en désignant à voix haute les gens qu’ils souhaitent avoir dans leur équipe. Personne ne voudra, évidemment, être choisi en dernier. Comme lors des parties de ballon chasseur dans la cour de récréation, à la petite école.

Et, oui, on suivra l’évolution des idylles qui se dessineront entre les participants. On saura qui est le coup de cœur de qui, lequel trouve laquelle trop ci ou pas assez ça. Imaginez la tête de celle qui se fait envoyer un «Avec toi, c’est trop cérébral» par un mec qu’elle trouve de son goût…

Vol 920 sera présenté le dimanche à 20h30 (90 minutes) et les lundis et mardis à 19h30 (30 minutes), à TVA. Tous les épisodes se suivront; le dimanche, avant le générique de fermeture, on connaîtra la prochaine destination, et le lundi, le nouveau séjour commencera. Seul le périple au Botswana s’étalera sur quatre épisodes (dimanche le 21, lundi le 22, mardi le 23 et dimanche le 28).

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