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La F1 entre dans une nouvelle ère, limitera les communications radios

La F1 entre dans une nouvelle ère
Germany's Sebastian Vettel of Infinity Red Bull Racing drives during the first practice session at the Hungaroring circuit in Budapest on ahead of the Hungarian Formula One Grand Prix on July 25, 2014. AFP PHOTO / FERENC ISZA (Photo credit should read FERENC ISZA/AFP/Getty Images)
FERENC ISZA via Getty Images
Germany's Sebastian Vettel of Infinity Red Bull Racing drives during the first practice session at the Hungaroring circuit in Budapest on ahead of the Hungarian Formula One Grand Prix on July 25, 2014. AFP PHOTO / FERENC ISZA (Photo credit should read FERENC ISZA/AFP/Getty Images)

SINGAPOUR - Tandis que le cirque de la Formule Un quitte l'Europe et se dirige vers l'Asie en prévision du Grand Prix de Singapour ce week-end, les pilotes et les écuries se préparent à relever un nouveau défi, car la majorité des communications radios seront désormais bannies pendant les courses.

Cette décision répond aux critiques provenant des amateurs de course qui estiment que les voitures sont contrôlées à distance. Les équipes, qui disposent d'une panoplie d'informations disponibles en temps réel pendant les courses, tentent d'établir des stratégies de course et de trouver les bons réglages afin de répondre à ce nouvel obstacle, car les pilotes devront maintenant appuyer sur certains boutons sur leur volant afin d'adapter la consommation de carburant, la dégradation de leurs pneus et celle de leurs freins.

Afin de faire ressortir les véritables qualités des pilotes, une vaste de gamme de communications radios seront bannies à compter de ce week-end sur la piste de Marina Bay.

Les écuries ne pourront plus dicter aux pilotes les réglages à adopter au niveau du groupe motopropulseur ou de la boîte de vitesses, où se situe leur consommation de carburant et comment parvenir à le préserver. Elles ne pourront également plus fournir d'informations sur l'état de leurs pneus et de leurs freins. Ça signifie que les pilotes devront prendre des décisions cruciales eux-mêmes.

«Jusqu'à présent, nous prenions ces décisions en se basant sur ce qu'on nous disait sur les ondes radios. Maintenant, tout dépendra de notre jugement, a dit le meneur au championnat des pilotes Nico Rosberg. Ça pourrait rendre les choses beaucoup plus intéressantes. On passe de 100 à environ 20 pour cent de communications radios, donc c'est très important comme changement.»

Certains messages seront toujours permis, dont ceux relatifs aux chronos par secteur ou par tour, ainsi que ceux qui portent sur la position des adversaires sur la piste, en plus des écarts et du choix de gommes. Les pilotes pourront également avoir un accès continu à la télémétrie disponible sur leur volant — la différence, c'est que désormais ils devront interpréter les informations eux-mêmes plutôt que de les relayer à leur équipe.

La FIA a émis un mémo aux équipes dans lequel elle énumère ce qui sera permis, mais dans une discipline où le succès dépend souvent de l'exploitation des failles du système, plusieurs s'attendent à ce que les écuries testent les limites des nouveaux règlements.

«La nouvelle directive n'est pas encore tout à fait claire, et il y aura assurément de la controverse, donc il faudra clarifier jusqu'où nous pourrons aller pour transmettre de l'information à nos pilotes», a expliqué le directeur de l'équipe Mercedes Toto Wolff.

Certaines failles ont déjà été identifiées, et les dirigeants de la F1 ont déjà indiqué qu'ils ne permettraient pas que les informations qui ne peuvent être transmises par communications radios le soient à l'aide de cartons qui sont tenus par des préposés à l'extérieur de la ligne des puits au moment où les pilotes effectuent des passages — comme à la bonne vieille époque.

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