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L'ADDS-Gatineau dénonce l'ultimatum lancé aux manifestants de la rue Jacques-Cartier

Manifestants autochtones: l'ultimatum de la Ville de Gatineau est dénoncé
Radio-Canada

La Ville de Gatineau est montrée du doigt par l'Association pour la défense des droits sociaux de Gatineau (ADDS-Gatineau) pour la façon dont elle gère ses relations avec les manifestants autochtones qui occupent depuis six semaines une partie du chantier de réaménagement de la rue Jacques-Cartier.

Dans un communiqué, l'ADDS dénonce l'ultimatum de 24 heures lancé aux protestataires, mardi, par le maire Maxime Pedneaud-Jobin.

« Comme à son habitude, le maire de Gatineau joue la carte du protecteur des contribuables en mettant de l'avant les coûts supplémentaires qui pourraient s'ajouter à cause de l'occupation », écrit le coordonnateur de l'ADDS, David Clément. « Pourtant, ces coûts ne sont rien si on les compare avec la valeur historique et patrimoniale d'objets qui témoignent de la présence autochtone dans la région, bien avant l'arrivée des Européens. »

« Nous serons présents et présentes sur place pour donner notre appui à ces personnes et documenter la répression dont elles seraient victimes. » — Communiqué de l'ADDS

M. Clément promet que des membres de son organisme se joindront aux manifestants si la Ville de Gatineau fait appel aux policiers pour les déloger.

L'ADDS est un organisme regroupant des personnes de l'Outaouais qui veulent lutter contre les causes de la pauvreté. Elle organise des activités d'éducation populaire et des actions afin de collectivement lutter contre la pauvreté.

Source : Association pour la défense des droits sociaux de Gatineau

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