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Cancer de la vessie Canada est inquiet de la pénurie du médicament BCG

Cancer de la vessie Canada s'inquiète de la pénurie du médicament BCG
In this Thursday, Feb. 28, 2013 photo, a Merck logo is placed on scientist's lab coat in West Point, Pa. Merck & Co. reports quarterly financial results before the market opens on Wednesday, Feb. 5, 2014. (AP Photo/Matt Rourke)
ASSOCIATED PRESS
In this Thursday, Feb. 28, 2013 photo, a Merck logo is placed on scientist's lab coat in West Point, Pa. Merck & Co. reports quarterly financial results before the market opens on Wednesday, Feb. 5, 2014. (AP Photo/Matt Rourke)

L'organisation Cancer de la vessie Canada est inquiète de la pénurie d'un médicament utilisé pour traiter la maladie, qui touchera 8000 Canadiens cette année.

Des problèmes dans les usines des sociétés pharmaceutiques Merck et Sanofi Pasteur sont à l'origine de la rupture de stock de bacillus Calmette Guérin, aussi appelé BCG.

Le médicament aurait pour effet de stimuler le système immunitaire afin de détruire les cellules de cancer. Le BCG peut-être prescrit pour traiter des cancers précoces, mais il est surtout utilisé pour éviter les récidives d'un cancer après une opération.

Sans le médicament, certains patients seront forcés à se faire enlever leur vessie, selon l'organisme. Bien que les médecins puissent dans certains cas reconstruire une vessie artificielle avec des tissus de l'intestin, la plupart du temps les patients doivent vivre avec des problèmes tels de l'incontinence, de l'impuissance érectile et de l'infertilité.

Le président David Guttman a relevé beaucoup d'inquiétude chez des gens qui souffrent de la maladie.

Le 25 août dernier, Merck Canada a indiqué que son médicament était en souffrance à cause de problèmes dans son usine de Durham, en Caroline du Nord. Quant à la compagnie Sanofi Pasteur, elle n'en produit plus depuis deux ans dans son usine à Toronto. Leur médicament ne devrait pas revenir sur le marché avant 2015.

Pour l'instant, les médecins se débrouillent en utilisant le tiers de la dose normale. Toutefois, ils doivent injecter le médicament directement dans la vessie avec un cathéter. Pour que le traitement soit complet, les patients doivent subir 18 injections.

Neil Fleshner, le chef du département d'urologie au Réseau universitaire de santé de l'Université de Toronto, estime que ce serait une tragédie si les hôpitaux en venaient à vider complètement leur stock. "Il est prouvé que BCG sauve les vessies et les vies des femmes et des hommes dans cette condition. (...) C'est très sérieux. La perte de la vessie change la vie des gens. Et si ça ne peut pas être prévenu, ce serait vraiment dommage", a-t-il déploré.

Le cancer de la vessie est le cinquième plus répandu au pays, affectant 75 pour cent du temps des hommes. Environ 2200 personnes meurent de cette maladie chaque année, selon la Société canadienne du cancer.

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