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À l'instar de ses bénéficiaires, le Club des petits déjeuners est en croissance

Le Club des petits déjeuners est en santé
Club des petits déjeuners

MONTRÉAL - À l'approche de son 20e anniversaire, la popularité du Club des petits déjeuners ne se dément pas.

De nos jours, l'organisation est solidement enracinée aux quatre coins du pays et ce, même si l'aventure avait commencé bien modestement le 1er novembre 1994.

À l'époque, le projet de servir le premier repas de la journée en milieu scolaire avait été instauré à un seul endroit, à l'école primaire Lionel-Groulx de Longueuil. De prime abord, une centaine d'enfants profitaient du service sur une base quotidienne.

Le populaire modèle a désormais été implanté dans 1378 établissements d'éducation situés dans des zones défavorisées du Canada, ce qui permet à plus de 150 000 élèves d'amorcer la journée avec le ventre plein.

Étonnamment, certaines communautés très éloignées des grands centres ont participé à cette croissance fulgurante. Par exemple, au Nunavik, l'initiative a été mise en place à cinq endroits.

C'est donc dire que les autochtones n'ont pas été négligés. Le président-fondateur du Club des petits déjeuners, Daniel Germain, a souligné qu'il y a «un programme maintenant pour les Premières Nations, les Métis, les Inuits qui englobe environ 150 écoles du Canada».

Il est convaincu que le secret du développement tous azimuts de son «bébé» est tout simple. Avec une bonne dose de fierté dans la voix, il a confié à La Presse Canadienne que «le public est tombé en amour avec la cause».

M. Germain a ajouté que «les gens ont compris facilement et rapidement ce qu'on essaie de faire». Il a précisé que ce que son équipe et lui-même tentent d'accomplir c'est de convaincre la population que les enfants doivent être considérés comme «la responsabilité de tous».

À son avis, l'idée fait progressivement son chemin dans l'imaginaire collectif. Daniel Germain a mentionné que petit à petit «les gens se placent derrière ces jeunes-là et leur donne une chance sans les juger, sans les pointer du doigt».

Il a indiqué que le message passe entre autres parce que d'anciens habitués du Club des petits déjeuners sont devenus d'extraordinaires ambassadeurs pour l'organisation. Certains d'entre eux n'ont, en effet, pas besoin de se faire tirer l'oreille pour vanter les bienfaits de la formule et même pour mettre l'épaule à la roue. M. Germain a dit que «des adolescents, qui sont maintenant au secondaire, retournent à leur école primaire comme bénévoles, pour redonner». Aux yeux de Daniel Germain, «c'est probablement la chose la plus touchante».

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