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Forages au large de Cacouna : Québec donne le feu vert à TransCanada

Forages au large de Cacouna : Québec donne le feu vert à TransCanada
DANNY BRAÜN/Radio-Canada

Québec donne le feu vert à TransCanada pour la réalisation de forages géotechniques au large de Cacouna.

« Le ministère du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques s'est assuré que l'habitat du béluga soit respecté avant de délivrer un certificat d'autorisation pour des travaux de sondage préliminaire en milieu aquatique », peut-on lire dans un communiqué du gouvernement québécois.

Les forages doivent servir à déterminer les emplacements du possible port pétrolier et de possibles réservoirs de stockage de pétrole à Cacouna. Les travaux visent donc à étudier la composition du sol sous-marin dans le secteur du port de Gros-Cacouna.

La compagnie albertaine devra se plier à une série de mesures afin de préserver les bélugas.

Les mesures :

  • S'assurer qu'aucun béluga ne se trouve dans un rayon de 540 m au moment des forages.
  • Arrêter les travaux quand un béluga se trouve à proximité des travaux et mettre en place un moyen pour les détecter.
  • Respecter le niveau de bruit subaquatique (moins de 120 décibels à 540 m) lors des forages et respecter le bruit maximal de 45 décibels aux limites de la résidence la plus près.
  • Limiter le trafic maritime.

En mai dernier, TransCanada s'était engagée devant la Cour supérieure à suspendre ses travaux en attendant le certificat d'autorisation de Québec. Quatre groupes environnementalistes avaient tenté d'avoir une injonction pour faire cesser les travaux de forages de TransCanada à Gros-Cacouna.

Projet d'oléoduc Énergie Est

TransCanada prévoit construire un port pétrolier à Cacouna. Un tronçon d'oléoduc doit traverser le Kamouraska et le Témiscouata.

L'oléoduc de 4600 km transporterait quotidiennement plus d'un million de barils de pétrole brut de l'Ouest canadien jusqu'à des raffineries et des terminaux au Québec et au Nouveau-Brunswick.

Le projet prévoit la conversion d'un gazoduc existant de TransCanada, puis la construction d'un oléoduc sur le reste du parcours en Alberta, en Saskatchewan, au Manitoba, en Ontario, au Québec et au Nouveau-Brunswick.

Des scientifiques, des environnementalistes et des citoyens sont opposés à l'installation de l'oléoduc. Certains ont marché 700 km, à travers le Québec, pour contrer le projet.

Au final, l'Office national de l'énergie recommandera au gouvernement fédéral de réaliser le projet ou de le rejeter.

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