Au palais de justice de Sherbrooke, le juge Conrad Chapdelaine a rendu sa décision au sujet de la remise en liberté du couple de Sherbrooke arrêté pour maltraitance le 21 juillet. La mère sera libérée le temps des procédures judiciaires, mais le père va pour sa part demeurer détenu.
En plus des accusations de négligence criminelle causant des lésions, de voies de fait et de séquestration, le père fait aussi face à huit chefs d'accusation de nature sexuelle. Il est accusé d'agressions sexuelles et d'inceste sur deux victimes.
Devant la gravité des gestes reprochés, le juge a des raisons de croire que si l'homme est remis en liberté, il y a une probabilité qu'il commette d'autres crimes. Le tribunal souhaite aussi protéger les témoins et présumées victimes tout au long des procédures judiciaires en gardant l'accusé derrière les barreaux.
Quant à la mère, qui n'a pas d'antécédents judiciaires, le juge a tranché que sa remise en liberté ne représente pas de danger marqué, même si le crime soulève l'indignation et l'incompréhension populaire. Elle devra toutefois respecter plusieurs conditions dont celle de ne pas entrer en contact avec ses enfants ou se retrouver près d'eux.
Les coaccusés seront de retour en cour le 4 septembre.