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Un vaccin contre l'Ebola bientôt testé sur des humains (VIDÉO)

Ebola: un vaccin bientôt testé sur des humains (VIDÉO)

Après neuf ans d'efforts, des chercheurs canadiens du Laboratoire national de microbiologie de Winnipeg se rapprochent d'un vaccin qui pourrait contenir l'épidémie d'Ebola.

« On est passé des tests in vitro aux tests sur les souris, après ça chez les cochons d'Inde et après ça chez les singes », explique le Dr Gary Kobinger.

Les derniers tests semblent si prometteurs que le laboratoire se prépare à lancer une première phase d'essais cliniques sur des humains. Et avec l'épidémie qui sévit en Afrique de l'Ouest, ces essais seront devancés de six mois, pour commencer en janvier.

D'autres laboratoires feront de même.

Aux États-Unis, le National Institutes of Health commencera aussi ses essais cliniques en septembre. Il espère savoir si le vaccin est sécuritaire durant le premier trimestre de 2015.

Des cobayes humains?

Certains acteurs de la lutte contre le virus suggèrent d'utiliser ces doses de vaccins destinés aux essais cliniques pour tenter de guérir les malades, même si on ne connaît pas encore tous ses effets.

Une solution de dernier recours qui soulève de nombreuses questions éthiques.

« Est-ce que l'impact des conséquences possibles du virus est plus élevé ou plus faible que le taux de mortalité possible du virus ? Au bout du compte, ça, ce sont des questions que l'on doit poser aux gens qui sont eux-mêmes concernés », répond le directeur de l'Observatoire canadien sur les crises et l'aide humanitaire, François Audet.

Malgré le taux de mortalité élevé du virus, certains chercheurs estiment que le jeu n'en vaut pas la chandelle. Sans compter qu'une méfiance envers les travailleurs qui luttent contre l'épidémie risquerait de s'installer.

L'une des solutions qui restent consiste à tester les personnes qui sont entrées en contact avec des malades et briser la chaîne de transmission de la maladie en les isolant.

L'épidémie, qui cette fois est plus difficile à contenir, pourrait au moins inciter les compagnies pharmaceutiques à financer le développement d'un vaccin, ce qui les a jusque-là peu intéressé, prétendent les chercheurs.

Avec les informations de Mylène Crête

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