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Des employés municipaux protestent devant l'Hôtel de Ville de Montréal (PHOTOS)

Un gâteau pour la fête du maire de Montréal (PHOTOS)
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Des fonctionnaires municipaux du Québec ont entrepris vendredi des moyens de pression vestimentaires pour s'opposer au projet de loi 3 du gouvernement Couillard sur la réforme de leurs fonds de retraite. Ils ont aussi manifesté devant l'hôtel de ville de Montréal où ils ont abandonné des uniformes.

Après les policiers municipaux et les pompiers, qui ont opté pour le port de jeans et de pantalons de camouflage, les chauffeurs d'autobus, les préposés au stationnement, les cols bleus, de même que les cols blancs « bonifieront » leur tenue vestimentaire dans l'exercice de leurs fonctions, selon un communiqué de la FTQ.

Jusqu'ici, la contestation syndicale du projet de loi 3 se faisait de façon plutôt isolée d'une ville à l'autre. Mais les syndiqués ont uni leurs forces en formant la Coalition syndicale pour la libre négociation, qui regroupe plus de 65 000 employés municipaux au Québec.

« On hausse le ton d'un cran envers les municipalités, sans pour autant nuire aux services à la population », explique dans un communiqué Marc Ranger, porte-parole de la Coalition.

Ces moyens de pression vestimentaires se poursuivront au moins tout l'été, promet la Coalition.

D'autres actions syndicales d'envergure seront aussi déclenchées d'ici le début de la commission parlementaire chargée d'étudier le projet de loi 3, en août.

Ce projet de loi présenté par le ministre des Affaires municipales, Pierre Moreau, obligera les municipalités et leurs employés à renégocier les termes de leurs fonds de retraite de façon à partager à parts égales avec l'employeur le remboursement des importants déficits accumulés dans les fonds de retraite des employés municipaux.

Selon le gouvernement du Québec, les 170 fonds de retraite des employés municipaux du Québec accusent actuellement un déficit cumulé de 3,9 milliards de dollars.

Prêts à faire des compromis

Selon Marc Ranger, les syndiqués font leurs devoirs et sont prêts à prendre des mesures pour éliminer ce déficit. Les syndiqués comptent même démontrer en commission parlementaire que leurs fonds de retraite se portent bien financièrement et que l'atteinte d'un déficit zéro est tout à fait possible sans l'imposition d'une loi.

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