Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Québec, qui a fermé ses portes en 2021.

Affaire Duffy: le bureau du premier ministre Harper ne voit pas l'utilité de témoigner

Affaire Duffy: le bureau du PM ne voit pas l'utilité de témoigner
Canadian Prime Minister Stephen Harper waves as he arrives for a G7 summit at the EU Council building in Brussels on Thursday, June 5, 2014. The leaders of the G-7 group of major economies center their effort during the concluding day of their summit on spurring growth and jobs in an attempt to reinforce a rebound from the global financial crisis. (AP Photo/Virginia Mayo)
ASSOCIATED PRESS
Canadian Prime Minister Stephen Harper waves as he arrives for a G7 summit at the EU Council building in Brussels on Thursday, June 5, 2014. The leaders of the G-7 group of major economies center their effort during the concluding day of their summit on spurring growth and jobs in an attempt to reinforce a rebound from the global financial crisis. (AP Photo/Virginia Mayo)

OTTAWA - Le bureau de Stephen Harper dit avoir de la «difficulté à imaginer» que le premier ministre puisse partager des informations pertinentes au cours du procès du sénateur suspendu Mike Duffy.

Son porte-parole Jason MacDonald a indiqué par courriel que le bureau du premier ministre avait répondu «pleinement et librement» aux demandes d'aide des enquêteurs de la Gendarmerie royale du Canada (GRC).

Il a ajouté que les policiers avait clairement indiqué qu'ils ne croyaient pas que M. Harper dispose d'informations sur les présumés fraudes du sénateur Duffy et qu'il n'y avait aucune raison d'impliquer le premier ministre si la défense tentait de le faire témoigner.

La GRC a annoncé, la semaine dernière, qu'elle avait déposé 31 chefs d’accusation contre le sénateur suspendu Mike Duffy, notamment de fraude, d’abus de confiance et de corruption de fonctionnaire judiciaire. Selon les accusations, la fraude s’élèverait à plus de 200 000 $.

Les accusations proviennent concernent des allocations de logement et de déplacement que Mike Duffy aurait réclamé, ainsi que d'un chèque de 90 000 $ provenant de l’ex-chef de cabinet de Stephen Harper, Nigel Wright.

Le sénateur suspendu a nié avoir fait des gestes criminels.

De nouveaux documents déposés à la cour indiquent que Mike Duffy a facturé les contribuables pour un entraîneur personnel, un artiste du maquillage ainsi que pour des frais de déplacements personnels pour assister à des funérailles et à d'autres cérémonies.

Le sénateur de 68 ans devrait se présenter en cour le 16 septembre.

En avril, la GRC avait conclu qu'elle n'avait pas assez de preuves pour accuser M. Wright. Auparavant, le premier ministre avait insisté pour que M. Duffy rembourse ses dépenses, mais le sénateur avait alors répondu qu'il n'en avait pas les moyens.

C'est à ce moment que Nigel Wright a donné 90 000 $ au sénateur, pour l'aider à couvrir les dépenses.

Le scandale des dépenses n'a pas lâché le gouvernement Harper depuis plus d'un an. Les prochaines élections fédérales doivent avoir lieu à l'automne 2015, mais Stephen Harper pourrait les devancer au printemps.

INOLTRE SU HUFFPOST

Pierre-Hugues Boisvenu

Les controverses du Sénat

Close
Cet article fait partie des archives en ligne du HuffPost Canada, qui ont fermé en 2021. Si vous avez des questions ou des préoccupations, veuillez consulter notre FAQ ou contacter support@huffpost.com.