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Sommet mondial sur les mutilations génitales et le mariage précoce

Sommet mondial sur les mutilations génitales et le mariage précoce
Young Indian brides get ready prior to their wedding organized by a local agency in the village of Vadiya, about 240 kilometers (149 miles) from Ahmedabad, India, Sunday, March 11, 2012. The event, which saw the marriage of eight poor nomadic tribeswomen to eight young men, was organized by a local social assistance group in an effort to prevent the girls from taking to prostitution, a traditionally common source of employment in the village. (AP Photo/Ajit Solanki)
ASSOCIATED PRESS
Young Indian brides get ready prior to their wedding organized by a local agency in the village of Vadiya, about 240 kilometers (149 miles) from Ahmedabad, India, Sunday, March 11, 2012. The event, which saw the marriage of eight poor nomadic tribeswomen to eight young men, was organized by a local social assistance group in an effort to prevent the girls from taking to prostitution, a traditionally common source of employment in the village. (AP Photo/Ajit Solanki)

La communauté internationale se mobilise pour mettre fin aux mariages précoces et forcés, ainsi qu'aux mutilations génitales. Un sommet sur ces sujets se tiendra à Londres, mardi.

L'UNICEF, qui co-organise le Sommet international de la fille 2014 avec le gouvernement du Royaume-Uni, souhaite éradiquer ces deux pratiques en une génération.

Plus de 125 millions de femmes ont souffert de certaines formes de mutilations génitales dans les 29 pays où elles sont le plus pratiquées. Des progrès ont été notés au cours des dernières années en Irak, au Libéria et au Nigéria, mais la prévalence des mutilations demeure inquiétante en Égypte, au Soudan, en Somalie et au Mali, soutient l'agence.

Pays où les mutilations génitales sont le plus pratiquées, selon l'UNICEF:

Somalie, Guinée, Djibouti, Égypte, Érythrée, Mali, Sierra Leone, Soudan, Burkina Faso, Gambie, Éthiopie, Mauritanie, Libéria, Guinée-Bissau, Tchad, Côte d'Ivoire, Kenya, Nigéria, Sénégal, Tanzanie, Yémen, République centrafricaine, Bénin, Iraq, Ghana, Togo, Niger, Cameroun, Ouganda.

L'UNICEF estime par ailleurs à plus de 700 millions le nombre de filles mariées avant l'âge de 18 ans. C'est en Afrique subsaharienne ainsi qu'en Asie du Sud, surtout en Inde, où l'on en retrouve le plus. La pauvreté est intimement liée au mariage précoce dans ce pays. Alors que les filles issues de milieux mieux nantis se marient en moyenne à 20 ans, celles des milieux les plus pauvres scellent leur union autour de 15 ans.

«Les filles qui se marient avant l'âge de 18 ans ont moins de chance de poursuivre leurs études et sont plus vulnérables à la violence domestique», estime l'UNICEF.

De plus, tomber enceinte avant l'âge de 18 ans expose les jeunes mères à plus de risques de complications pendant la grossesse et lors de l'accouchement. Elles sont plus susceptibles d'avoir des enfants mort-nés ou qui ne survivent pas à leur première année.

«Le mariage d'enfants est un problème mondial qui exige une action concertée de tous les pays, a déclaré le ministre canadien des Affaires étrangères John Baird, qui prendra part au sommet. Son élimination donnera aux femmes et aux filles l'autonomie dont elles ont besoin pour contribuer au développement et à la prospérité de leurs collectivités.»

Plus tôt ce mois-ci, le ministre Baird a annoncé que le Canada verserait 20 millions de dollars sur deux ans à l'UNICEF afin de contribuer aux efforts visant à mettre fin aux mariages précoces et forcés au Bangladesh, au Burkina Faso, en Éthiopie, au Ghana, au Yémen et en Zambie.

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