L'ancienne gouverneure générale Michaëlle Jean profite de la Session de l'Assemblée parlementaire de la Francophonie, à Ottawa, pour promouvoir sa candidature au poste de secrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), que va quitter le Sénégalais Abdou Diouf, à la fin de l'année.
Mme Jean affirme que son bagage professionnel diversifié milite en faveur de sa candidature. Consciente de la présence d'une majorité de pays en développement, principalement africains, au sein de l'organisme, elle mise aussi sur le fait que, bien qu'originaire d'un de ces pays, Haïti, elle représente aussi le deuxième contributeur en importance à l'OIF, le Canada.
Michaëlle Jean estime que l'OIF doit maintenant se donner un ordre du jour économique, de façon à permettre à ses membres plus pauvres de bénéficier de différents partenariats avec les plus riches. Cela vaut pour l'acquisition de compétences et de savoir-faire, mais aussi pour l'intégration des produits des pays en développement aux grands circuits commerciaux existants. Le Canada a des engagements à remplir à ce chapitre, dit-elle.
Dans une entrevue qu'elle nous a accordée au retour d'une tournée en Roumanie, en Belgique, au Mali et au Bénin, que vous pouvez visionner ci-haut, Mme Jean fait part de sa vision en ce qui concerne sa candidature ainsi que l'avenir de l'organisme qu'elle espère diriger.
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