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Musée Grévin: Georges St-Pierre face à lui-même (PHOTOS)

Musée Grévin: Georges St-Pierre face à lui-même (PHOTOS)
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Georges St-Pierre s’est retrouvé face à lui-même, mercredi, alors que le Musée Grévin Montréal intronisait officiellement sa statue de cire. Celle-ci rejoindra les clones des Tiger Woods, Gilles Villeneuve, Nadia Comaneci, Maurice Richard et autres Wayne Gretzky dans la salle des sportifs du parcours peuplé de personnalités inanimées, qui occupe depuis maintenant un peu plus d’un an le septième étage du Centre Eaton.

Le champion des arts martiaux mixtes paraissait un brin intimidé, mais content du résultat, répétant sans cesse qu’il s’agit d’un «immense honneur» pour lui que de se retrouver ainsi figé dans le temps.

Les créateurs du monument de Georges St-Pierre ont immortalisé l’athlète dans une tenue de combat, torse nu, gants de l’UFC aux mains, prêt à attaquer. Il aura fallu huit mois de travail pour construire cette réplique, davantage composée de résine que de cire, puisque cette nouvelle statue est la moins habillée de tout le Musée Grévin, a-t-on précisé. Le 17 octobre dernier, Georges St-Pierre se prêtait au jeu de la prise de mesures nécessaire à la confection de son «double», une opération complexe comportant de multiples volets. La comédienne Guylaine Tremblay se soumettait au même exercice quelques heures plus tôt; on devrait pouvoir admirer le sosie de l’interprète de Marie dans Unité 9 à l’automne.

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Georges St-Pierre au Musée Grévin de Montréal

Georges St-Pierre au Musée Grévin de Montréal

Si le dévoilement de la sculpture à son effigie était fort attendu, c’est surtout le «vrai» Georges St-Pierre qu’on s’arrachait, mercredi. Quelques célébrités, dont Véronic DiCaire, André-Philippe Gagnon et Herby Moreau, sont passées saluer la vedette du moment, mais ce sont surtout les admirateurs, jeunes ou vieux, garçons ou filles, de celui qu’on surnomme GSP, qui talonnaient le sportif pour lui quémander un autographe ou une photo. Et celui-ci a fait plaisir à chacun, sourire aux lèvres, avec la générosité qu’on lui connaît.

Georges St-Pierre a aussi pris le temps de s’adresser quelques minutes aux médias après qu’on ait levé le voile sur son portrait grandeur nature. Voici un condensé de ses propos. Pour en savoir davantage sur son avenir professionnel, consultez l’article intitulé «Mon combat est de revenir à 120%».

Ce qu’il a dit sur…

Sa statue au Musée Grévin Montréal : «C’est spécial. Ce n’est pas tous les jours qu’on voit ça! Se voir en cire, ce n’est pas comme de se regarder dans un miroir; on est face à soi-même, en trois dimensions. C’est un honneur pour moi d’avoir ma statue de cire et d’être présenté aux côtés d’autres grands athlètes que j’admire. Il y a beaucoup de gens qui ont leur statue ici que je connais personnellement, comme Leonardo DiCaprio. C’est impressionnant de constater à quel point ils ont l’air réels!»

Ce qui l’occupe en ce moment : «Présentement, je fais des choses que je n’ai jamais eu l’occasion de faire. Je travaille sur des projets qui rendront ma vie, mon bien-être meilleurs. Je ne peux pas trop en parler pour l’instant, mais les gens vont bientôt savoir. Ce sont des choses que j’aurais dû faire il y a très longtemps; je me mets le nez là-dedans, je travaille là-dessus. Je n’ai pas pris ma retraite parce que je ne savais pas si j’allais revenir ou pas. Si j’avais pris ma retraite, c’aurait été définitif. Je ne me mets aucune pression, je ne fixe aucune date. On verra ce qui va arriver.»

Ses ambitions au cinéma (Il a joué dans “Capitaine America : le soldat de l’hiver”) : «J’ai joué de petits rôles au cinéma parce que, pour moi, c’était amusant. Je voulais tester ça, pour une éventuelle après-carrière. Pour l’instant, je ne me considère pas comme un acteur, mais comme un athlète. Être acteur demande beaucoup de travail, et moi, quand je m’investis dans quelque chose, je veux être le meilleur. Si je décide un jour d’être comédien, je m’y mettrai à 100%. Ce sont des talents et des habiletés à développer. En ce moment, j’ai de la misère à jouer la comédie. Je serai toujours un athlète au fond de moi-même.»

Ses déclarations des derniers jours (Il a écrit une lettre implorant la clémence de la cour envers son ami Jimmy Cournoyer, accusé de trafic de marijuana, puis a publié une autre lettre, quelques jours plus tard, sur Twitter, pour s’excuser à ses admirateurs qui auraient pu être offusqués de son geste) : «La façon dont c’a été fait, c’était une erreur de ma part. J’ai signé la lettre trop vite et il y a des mots que j’aurais dû changer. Je l’ai fait de bonne foi, pour aider, et j’ignorais que c’allait devenir public. C’a sorti comme une bombe! J’ai donc écrit une autre lettre pour m’excuser auprès de mes fans. Ça ne paraissait peut-être pas bien de prendre la défense de mon ami, puisqu’il a fait ce qu’il a fait, mais ses erreurs n’étaient pas inscrites sur son visage. Quand il a reçu les chefs d’accusation, j’ai été aussi surpris que tout le monde. Quand tu es vraiment l’ami de quelqu’un, tu es loyal, tu lui donnes ton support dans les bons et les moins bons moments. C’était important pour moi, au risque de me faire juger. Parce que Jimmy est un vrai ami. Ce qui est arrivé m’a causé du tort, mais je ne me sauve pas de ce genre de situation. J’ai écrit la lettre, j’ai dit ce que j’avais à dire et je n’ai pas honte.»

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Le musée Grévin à Montréal

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