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Il y a 50 ans, les États-Unis mettaient fin à la ségrégation raciale

Il y a 50 ans, la fin de la ségrégation raciale aux É-U
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Le 2 juillet 1964, le président américain Lyndon B. Johnson a signé la loi historique sur les droits civiques qui abolit la ségrégation raciale et les pratiques discriminatoires. Le texte devient la pierre angulaire de la lutte contre les discriminations raciales aux États-Unis.

« Il ya 188 ans cette semaine, un petit groupe de vaillants hommes a commencé une longue lutte pour la liberté », a déclaré le président démocrate en référence aux pères fondateurs, lors d'une cérémonie de signature de la loi à la Maison-Blanche.

Initialement proposée par le président John F. Kennedy, la législation historique interdit la discrimination légale basée sur le genre, la religion et l'origine, et met un terme à la ségrégation raciale dans des lieux publics, régie par les lois Jim Crow.

La Civil Rights Act n'aurait pas été possible sans les luttes acharnées menées par les organisations noires et le pasteur Martin Luther King Jr., qui prononçait un an plus tôt le célèbre discours « Je fais un rêve » (« I Have a Dream »). En 1964, King reçoit d'ailleurs le prix Nobel de la paix, reconnaissance de son rôle dans les luttes civiques.

Malgré la nouvelle loi, le combat pour l'égalité raciale s'est poursuivi dans les mois suivant sa promulgation. À l'été 1965, des émeutes raciales ont éclaté à Los Angeles, faisant une trentaine de morts. Martin Luther King Jr. - arrêté fin 1964 lors d'une marche pour le droit de vote - est assassiné en avril 1968.

Avec le temps, la loi sur les droits civiques a permis le développement de la politique de la « discrimination positive » (ou affirmative action), qui vise notamment à augmenter le nombre d'employés noirs à certains postes.

Le 24 juin dernier, des leaders de la Chambre des représentants et du Sénat américains ont commémoré le 50e anniversaire de la Civil Rights Acts en décernant à titre posthume la médaille d'or du Congrès à Martin Luther King Jr. et à sa femme, Coretta Scott King, pour leur rôle dans l'adoption de cette loi historique.

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