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Beck au FIJM: une préouverture qui place la barre haut (VIDÉO)

Festival de Jazz: Beck place la barre haut (VIDÉO)

Voilà 20 ans que Beck a accédé au trône de la scène alternative avec son succès Loser, mais c'était ce mercredi sa première participation au Festival International de Jazz de Montréal.

Les applaudissements se faisaient déjà entendre dans la Salle Wilfrid-Pelletier de la Place des Arts quand les lumières se sont éteintes, mais rien à voir avec ceux qui ont fusé lorsque l’homme au chapeau noir s’est avancé sur scène.

Décontracté, Beck s'est tout de même offert un début de spectacle décapant avec ses premiers succès. Devil’s Haircut a ouvert le spectacle en puissance, suivie des entraînantes Loser, Black Tambourine et The New Pollution. À l’arrière-scène, formes et couleurs défilaient, créant une atmosphère un brin psychédélique.

Puis la noirceur est tombée et on s’est ensuite contenté d’un éclairage simple pour un segment plus sobre et posé, où se sont alignées Soldier Jane, Lost Cause et Country Down.

L’accalmie devait être de courte durée et le rock dansant a repris le dessus avec Think I’m in Love, qui s’est hybridée en finale avec I Feel Love, de Donna Summers. Des trompettes invisibles se sont fait entendre sur Qué Onda Guero et Beck s’est lancé dans un rap énergique sur Hell Yes.

Sentimental et joueur, le musicien a emmené un public rieur dans sa Hyundai avec Debra. Apaisée et aigüe, la pièce cassait le ton avant d’inviter la foule dans le folk de Sea Change, avec Paper Tiger, et celui des chansons du récent Morning Phase.

Pour attaquer Blue Moon, premier extrait de Morning Phase qui a l’étoffe d’un classique, Beck s’est armé de sa guitare acoustique. Say goodbye et Don’t Let it Go ont connu le même traitement, alors que Waking Light a requis les services de la guitare électrique.

Version studio, les pièces de Modern Phase se déploient en un folk recueilli, mais sur scène mercredi, elles avaient subi une petite cure rock.

Et le rock s’est intensifié pour les derniers morceaux, Girl et E-Pro, laquelle s’est terminée sur un délire musical et lumineux, Beck déroulant un ruban jaune «Caution» au-devant de la scène avant d’en sortir. Il est vrai que ça avait chauffé sur les planches...

Une énergique et dansante Sexx Laws attendue du public a ouvert le rappel. On a ensuite été projetés dans les années 1980 avec une reprise de 1999 de Prince. Enfin, c’est sur une Where It’s At où tous tapaient des mains quand la chanson leur demandait «Clap your hands» que sont nés les applaudissements finaux.

L’atmosphère était à la douce folie en cette fin de soirée, et on sentait toujours la fébrilité au sortir de la salle. Beck a donné entière satisfaction à son public et a offert un spectacle de préouverture qui place la barre haut.

Ghost of a Saber Tooth Tiger en première partie

Le duo formé de Sean Lennon - fils de John - et de sa copine, Charlotte Kemp Muhl est venu présenter son rock psychédélique en première partie de Beck ce mercredi soir. Avec ses airs planants et son répertoire qui se maintient dans les graves, le groupe a livré une belle entrée en matière.

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Festival de Jazz 2014 - 25 juin 2014

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