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Le journaliste canadien Mohamed Fahmy, détenu au Caire, connaîtra son sort lundi

Détenu au Caire, le journaliste Mohamed Fahmy connaîtra son sort lundi
Radio canada

TORONTO - Après un procès qui a attiré l'attention des médias du monde entier, le journaliste canado-égyptien Mohamed Fahmy et ses deux collègues, enfermés dans une prison au Caire depuis six mois pour des accusations de terrorisme, devraient connaître leur sort lundi.

M. Fahmy, 40 ans, a toujours dit que ces accusations étaient ridicules.

Bien qu'il soit resté très fort, affirme son frère Adel, qui est toujours en lien avec les journalistes détenus, il s'est montré plus susceptible, agité et anxieux dernièrement.

Mohamed Fahmy et deux collègues, l'Australien Peter Greste et l'Égyptien Baher Mohamed, étaient des employés du réseau anglophone d'Al-Jazira, une chaîne d'information établie au Qatar. Ils ont été arrêtés le 29 décembre.

M. Fahmy a d'abord été gardé dans un établissement de haute sécurité, où il dormait sur le plancher de béton d'une cellule humide et infestée d'insectes. Il a été déplacé dans un centre légèrement plus confortable après des pressions des autorités canadiennes. Il y partage une cellule avec ses collègues.

Lors des audiences, les procureurs ont montré, en guise de preuve, les vidéos trouvées dans leur équipement. On y voyait des images d'un hôpital vétérinaire et d'autres sur la vie des chrétiens en Égypte. Les avocats de la défense et même le juge ont jugé les images non pertinentes.

Les trois journalistes ont été accusés d'offrir une plateforme aux Frères musulmans, le parti de l'ancien président déchu Mohamed Morsi considéré comme une organisation terroriste par le gouvernement égyptien. On les accuse aussi d'avoir diffusé de fausses images pour porter atteinte à la sécurité nationale.

Le trio a toujours répété qu'il ne faisait que son travail.

Depuis le début de cette affaire, Mohamed Fahmy est celui qui s'est exprimé le plus franchement durant le procès, criant parfois derrière les barreaux de la cage des accusés que le procès était une blague et qu'il ne comprenait pas ce qu'il faisait là.

Sa famille, qui a immigré au Canada en 1991, a également été très présente dans les médias depuis son arrestation.

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