Un PC puissant dans une tablette? C’est le pari du Surface Pro 3 de Microsoft. Le produit considéré comme haut de gamme se veut plus accessible désormais, tandis que Microsoft garde le Surface 2 Pro et le Surface RT 2 en rayon, étoffant ainsi son offre.
Pour le Surface Pro 3, Microsoft a vu les choses en grand, parfois un peu trop, mais du côté de la construction et de la technologie embarquée, c’est presque un sans-faute. Microsoft oblige, cette tablette tourne sous Windows 8.1. C’est donc un véritable PC puisqu’il est en plus animé au choix par des processeurs Intel Core i3, i5 et i7.
Plus fin, plus grand
Par rapport au Surface Pro 2, il perd un tiers de son épaisseur, devenant ainsi aussi fin qu’un iPhone 5. L’écran de 12 pouces parait immense lorsqu’on le place à côté de l’iPad Air. Sa résolution de 2160X1440 supérieure au 1080p offre un confort visuel accru. Même si une telle résolution a pour effet de rendre les icônes et autres flèches de navigations plus petites, le tactile fait oublier ce fait en étant tout simplement parfait, il est très difficile à prendre en défaut. Heureusement, le Surface Pro 3 vient avec un stylet évolué et très pratique. Il servira à la prise de note, tandis qu’une fonctionnalité permet de reposer la main sur l’écran, tout en continuant à écrire.
C’est sur la balance que toute cette concentration de technologie se fait sentir : 800 grammes. Qu’on soit assis ou dans un canapé, on sent son poids. Sa position préférée est sur un bureau grâce à son pied ingénieux qui tient, quel que soit l’angle choisi.
Agréable à utiliser
Lors d’une utilisation quotidienne, le Surface Pro 3 se révèle agréable à utiliser. Son écran est assez grand et efficace pour travailler, aidé par sa résolution qui permet d’en afficher plus. Notre version d’essai pourvue d’un Core i5, 4G de mémoire et 128G de disque dur s’est montrée rapide dans les situations au quotidien. On peut aller sur Internet, ouvrir des documents, avoir un anti-virus en tâche de fond et écouter de la musique sans qu’il ralentisse. Il faudra faire des tâches lourdes comme Photoshop ou lancer des dizaines d’applications pour atteindre ses limites. Ses 4G de mémoire sont donc un peu limités et le réservent à un usage courant.
En plus des boutons de mise sous tension et du contrôle du volume, le Surface Pro 3 est pourvu d’un port USB 3, d’un lecteur de carte mini SD, d’une sortie vidéo mini displayport et d’une sortie audio. Un seul port USB c’est un peu juste, surtout si on veut brancher un disque dur et des périphériques. Il faudra passer par un démultiplicateur de port (environ 7 à 12 $).
Le Smart Cover, un clavier/pad tactile faisant également office de protection pour l’écran est également commercialisé. S’il est toujours aussi pratique à brancher, le clavier offre une frappe moins bonne que son prédécesseur. La faute à des touches qui offrent un enfoncement moindre. Pour taper un texte, il est loin d’être agréable à utiliser. Mieux vaudra opter pour des clavier/souris Bluetooth afin de ne pas surcharger l’USB.
Une meilleure batterie
La batterie est bien meilleure que sur le Surface Pro 2. En utilisation Internet, luminosité médium Wi-fi et Bluetooth activés, il peut tenir plus de neuf heures. En utilisation intensive il descend à cinq heures, tandis qu’avec Word et l’Internet, il tient pratiquement dans les sept heures. Le Surface Pro 3 possède une meilleure autonomie que les PC portables au même prix. Par contre, les tablettes haut de gamme à commencer par l’iPad Air font toujours mieux, et le MacBook Air tient un minimum de 14 heures selon le modèle.
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