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Charte des valeurs : Janette Bertrand s'est sentie isolée

Charte des valeurs : Janette Bertrand s'est sentie isolée
Agence QMI

L'auteure Janette Bertrand estime avoir été mal citée par les journalistes dans sa croisade pour la charte des valeurs. « J'ai souffert de ces événements, je me suis sentie seule », a-t-elle confié à Anne-Marie Dussault à l'émission 24/60.

Lors de la campagne électorale, Mme Bertrand a affirmé lors d'un événement du Parti québécois qu'une menace intégriste planait sur le Québec, s'attirant les foudres de politiciens et de commentateurs.

Elle a illustré l'importance d'adopter la charte des valeurs en évoquant un scénario hypothétique où des hommes - des « étudiants riches de McGill » - pourraient vouloir monopoliser la piscine de son immeuble en réclamant des jours de baignade seulement pour eux.

« Quand j'ai fait cette déclaration, j'étais fière de moi. Il me semble que j'avais dit les bonnes choses », explique Janette Bertrand. Elle précise que personne ne l'a appelée à la suite de cette déclaration, y compris la première ministre Pauline Marois.

Janette Bertrand tient à préciser qu'elle n'est pas une stratège. « Je suis quelqu'un qui n'a pas de stratégie. Moi, je suis comme je suis et je dis la vérité. Mais ça, ça ne fonctionne pas en politique », lance-t-elle.

Cet épisode est toutefois terminé pour elle : « Ça, c'est fini, tourne la page. Je suis une résiliente. »

La fin des Janettes

Janette Bertrand annonce aussi la fin du groupe des Janettes, un rassemblement de personnalités publiques féminines en faveur de la charte.

« Les Janettes étaient là pour faire passer la charte. Et comme la charte est disparue, il n'y a plus de Janettes », explique-t-elle.

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