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Karim Ouellet aux FrancoFolies: l'amour, l'amour (PHOTOS)

Karim Ouellet aux Francos: l'amour, l'amour (PHOTOS)
David Kirouac

Après avoir trimballé ses chansons en Europe en première partie de Stromae, Karim Ouellet est revenu lundi soir les offrir au public des FrancoFolies de Montréal.

Révélé au grand public après la sortie de son album Fox fin 2012, Karim Ouellet a connu de beaux jours avec sa chanson L’amour. Et l’amour était assurément au rendez-vous à l’espace Bell, bondé de monde.

La soirée a débuté avec un Cyclone puissant se terminant sur un solo faisant foi du talent de guitariste de Ouellet. Les brumes a suivi, ornementée des cuivres dont ont joué tout au long de la soirée Thomas Hébert (trompette) et Jonathan Drouin (saxophone), membres de Misteur Valaire.

Fidèle à ses bonnes manières, Karim n’a pas manqué de faire les présentations, demandant à tout le monde dans la foule de dire son prénom en même temps. «Enchanté», a-t-il répondu.

Karim a enchaîné avec les pièces En couleurs et Le monstre issues de son premier album Plume. Attentif, le public ne s’est animé un peu qu’aux premières notes de Fox, pièce titre de son plus récent album.

Charmant et romantique, le chanteur s'est aussi fait farceur. «La prochaine chanson est une chanson d'amour... comme toutes les autres», a plaisanté Karim en guise de présentation de la chanson Foudre, dont le refrain entraînant a réussi à faire bouger la foule, quoique timidement.

Puis c’est L’amour, la vraie, qui a suivi et a ravi le public battant la mesure.

Vers la fin du spectacle, Karim a laissé la place à ses invités, King Adib, animateur de foule chargé d’énergiser le public, Marième, avec qui il a échangé des «Je t’aime» sur la chanson du même nom, et sa petite sœur Sarahmée, suivie de Koriass, qui ont assuré le segment rap du show.

Plutôt effacé durant cette partie, Karim Ouellet s'est vite fait réclamer par ses fans et est enfin revenu pour Décembre, chanson qu’il a partagée sur scène avec Sarahmée.

La pop légère du Lapin blanc a démarré le rappel, suivie de La fin, pièce instumentale, berçante au début, intense au milieu et passant par des sonorités reggae vers la fin. Enfin, Karim et sa guitare acoustique ont entonné une discrète Marie-Jo, qui a culminé vers la fin avec l’ajout d’instrumentation, puis enfin d’une chorale sur le dernier refrain.

C’est un spectacle plutôt sobre auquel on a eu droit, Karim Ouellet s’efforçant d’apporter un peu de dynamisme avec ses invités et des «Faites du bruit» répétés. Mais le public n’en demandait pas plus et se régalait sagement des pièces alliant pop, rock et reggae.

Jouant de nuances, entre couplets doux et refrains sentis, Karim Ouellet a trouvé la recette d’un spectacle émotif qui n’avait nul besoin de cris ou d’applaudissements déchaînés pour prouver son succès.

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