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Hillary Clinton aimerait que Keystone XL provoque un débat climatique plus large

Hillary Clinton aimerait que Keystone XL déclenche un débat climatique plus large
An activist holds up a sign outside the State Department during a protest of the Keystone XL pipeline on March 7, 2014 in Washington. Activists organized by the Energy Action Coalition marched to the State Department to protest the construction of the pipeline which would carry tar sands oil from Canada. AFP PHOTO/Brendan SMIALOWSKI (Photo credit should read BRENDAN SMIALOWSKI/AFP/Getty Images)
BRENDAN SMIALOWSKI via Getty Images
An activist holds up a sign outside the State Department during a protest of the Keystone XL pipeline on March 7, 2014 in Washington. Activists organized by the Energy Action Coalition marched to the State Department to protest the construction of the pipeline which would carry tar sands oil from Canada. AFP PHOTO/Brendan SMIALOWSKI (Photo credit should read BRENDAN SMIALOWSKI/AFP/Getty Images)

La réponse au projet d'oléoduc Keystone XL, qui relierait le Canada et les États-Unis, ne devrait pas être perçue comme un symbole des relations entre les deux pays, pense l'ancienne secrétaire d'État américaine Hillary Clinton.

S'adressant à une foule d'acteurs du milieu des affaires, lundi, à Toronto, Mme Clinton a affirmé que le controversé projet, destiné à acheminer le pétrole de l'Alberta jusqu'à la côte du golfe du Mexique, était utilisé comme un baromètre pour tout.

«Peu importe comment cette décision sur Keystone sera prise, certaines personnes seront très heureuses, soulagées et penseront que c'était la bonne décision, et d'autres personnes en seront bouleversées et même fâchées, et penseront que c'est une décision terrible», a-t-elle déclaré.

«En revanche, je ne vois pas cela - et ça ne devrait pas l'être - comme un symbole de la relation. Après tout, c'est un seul oléoduc. Nous en avons déjà plusieurs qui traversent notre frontière.»

Les discussions sur ce projet de TransCanada (TSX:TRP) devraient plutôt alimenter un débat plus large sur les ressources énergétiques et le climat.

"Je crois que le Canada et les États-Unis peuvent s'enrichir davantage, devenir plus prospères, mais aussi opter pour des solutions plus durables sur le plan environnemental, en ayant un engagement plus vaste sur les ressources énergétiques et le climat, et en ne concentrant pas tout sur cette seule décision."

L'ancienne première dame des États-Unis, maintenant âgée de 66 ans, était à Toronto afin de faire la promotion du livre Hard Choices, qu'elle vient de faire paraître.

Plusieurs espéraient qu'elle laisserait filtrer quelques indices sur ses plans présumés de se lancer dans la course à l'investiture du Parti démocrate pour devenir présidente des États-Unis. Tout ce qu'elle a dit à ce sujet était qu'elle souhaitait voir un jour une femme dans le fauteuil de la présidence.

Jusqu'ici, Mme Clinton a insisté pour dire qu'elle n'avait pas encore décidé de tenter sa chance pour une deuxième fois. Elle avait été vaincue en 2008 par Barack Obama. Pour l'instant, a-t-elle déjà expliqué, si la course l'attirait, ce serait simplement pour aider les Américains à saisir les occasions économiques qui leur échappent.

Elle a également réglé la question de la célèbre infidélité de son mari, l'ancien président Bill Clinton, avec la stagiaire Monica Lewinsky, affirmant qu'elle avait mis cette histoire derrière elle.

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