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Le choix des pneus pourrait faire la différence au Grand Prix du Canada

Le choix des pneus pourrait faire la différence au GP du Canada
Mercedes driver Nico Rosberg, of Germany, steers his car during the qualifying session at the Monaco racetrack, in Monaco, Saturday, May 24, 2014. The Monaco Formula One Grand Prix will be held on Sunday. (AP Photo/Antonio Calanni)
ASSOCIATED PRESS
Mercedes driver Nico Rosberg, of Germany, steers his car during the qualifying session at the Monaco racetrack, in Monaco, Saturday, May 24, 2014. The Monaco Formula One Grand Prix will be held on Sunday. (AP Photo/Antonio Calanni)

MONTRÉAL - La chaleur qu'il fera sur le circuit Gilles-Villeneuve et la stratégie des pneus risquent d'être des éléments qui feront toute la différence, dimanche, à l'occasion du Grand Prix du Canada. Du moins, chez les écuries qui se disputeront les miettes laissées par les deux pilotes Mercedes.

En terminant premier et deuxième des qualifications, samedi, Nico Rosberg et Lewis Hamilton ont montré que Mercedes n'entend pas renoncer à la tendance qui se dessine depuis le début du championnat de F1, soit une domination quasi complète de cette écurie sur toutes les autres.

Le reste du peloton semble donc destiné, encore une fois, à se battre pour la troisième place. À ce jeu, ce sont les équipes qui choisiront les bons pneus aux bons moments, et la bonne stratégie d'arrêts aux puits, qui risquent d'avoir le dessus.

D'autant plus que la différence entre certaines écuries est minime, comme on l'a constaté lors des qualifications, samedi. Sebastien Vettel, troisième, Valtteri Bottas, quatrième, Felipe Massa, cinquième, et Daniel Ricciardo, sixième, ont affiché des chronos de 1:15,548 à 1:15,589 lors de la troisième séance de qualification, soit un écart d'à peine plus de quatre centièmes de seconde. Tout ce beau monde s'est retrouvé à plus d'une demi-seconde des deux pilotes Mercedes.

«C'est très près, surtout par rapport aux voitures derrière, a souligné Vettel. Ce sera une longue course et on verra ce que ça donne. Il pourrait y avoir des surprises en raison de la stratégie. Il faudra attendre et observer ce qui se passera.»

Auteur du meilleur chrono lors de la première séance d'essais alors qu'il faisait à peine 20 degrés Celsius, vendredi matin, le pilote Ferrari Fernando Alonso a connu une séance de qualification plus difficile, samedi. Il s'est alors contenté du septième temps (1:15,814) par une température de 28 degrés. On prévoit un maximum de 27 degrés par temps ensoleillé, dimanche, alors que la course sera lancée à 14h.

«Nous savions que ce serait difficile en qualification, a reconnu le pilote espagnol. (Vendredi), c'était clair qu'il fallait y aller avec les tendres mais aujourd'hui, alors qu'il faisait plus chaud, les super-tendres réagissaient très bien. Alors si c'est le cas encore (dimanche), on pourrait passer aux super-tendres, et peut-être faire un arrêt aux puits de plus.»

«Faudrait-il faire un ou deux arrêts? Ce sera la question en vue de la course, a affirmé Ricciardo, le coéquipier de Vettel chez Red Bull. Il fera chaud sur la piste et choisir les bons pneus sera probablement la clé.»

Bottas, lui, devra également bien gérer le niveau d'adhérence de sa Williams. En qualification, samedi, il a connu quelques problèmes à ce niveau.

«Je poussais la voiture pas mal à la limite, j'essayais d'en soutirer le maximum, a expliqué le pilote finlandais. Ça glisse un peu plus cette année avec la voiture que nous avons, elle a moins d'adhérence tout en ayant un moteur plus puissant... Mais je m'amuse bien.»

Reste à voir qui s'amusera le plus à la fin des 70 tours, dimanche.

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Vendredi le 6 juin 2014

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