Pharrell Williams vient de l'apprendre à ses dépens: tout le monde n'est pas constamment branché sur le courant Happy, sa chanson imparable qui a déclenché une avalanche de bonne humeur et de chorégraphies à travers le monde.
Épinglé par des membres de la communauté d'indiens d'Amérique pour avoir porté une coiffe traditionnelle en couverture de la version britannique du magazine Elle, le chanteur a présentés ses excuses, relayées par Buzzfeed: «Je respecte et j'honore chaque race, chaque culture et chaque héritage. Je suis sincèrement désolé». On notera qu'Heidi Klum s'était déjà faite avoir par ce tabou.
La couverture en question:
Dans le numéro de juillet du célèbre mensuel de mode, Williams a troqué ses chapeaux géants signés Vivienne Westwood, pour une parure à plumes. La série réalisée par le photographe Doug Inglish a fait réagir sur les réseaux sociaux, les plus vindicatifs réclamant les excuses du chanteur avec le hashtag #nothappy:
«Je suis une grande fan et une citoyenne de la nation Cherokee. Très déçue de te voir avec cette coiffe en couverture de Elle.»
«Non non non. Ma culture n'est pas juste un costume ou un chapeau.»
«Pharrell, pas mal de gens ne sont pas contents de ta couverture du Elle»
«Sérieusement? Une rédaction entière pense que mettre une coiffe à Pharrell est une bonne idée?»
«Une autre célébrité pense que c'est ok de porter des coiffes d'Amérindien pour la mode. MAISQU'ESTCEQUETUFAIS.»
Ce n'est pas la première fois que le folklore amérindien est détourné par la mode. En 2013, Karl Lagerfeld avait revisité les codes du western pour Chanel et s'était attiré les foudres des militants. Victoria's Secret, Heidi Klum et H&M ont tous été confrontés à ce genre de problème.
INOLTRE SU HUFFPOST