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Ontario: l'heure est aux rumeurs d'une nouvelle coalition gouvernementale

Ontario: rumeurs de nouvelle coalition gouvernementale
TORONTO - MAY 22: Ontario Premier Kathleen Wynne listens to questions from members of the Toronto Star Editorial Board during lunch time campaign stop. May 22, 2014. (Chris So/Toronto Star via Getty Images)
Chris So via Getty Images
TORONTO - MAY 22: Ontario Premier Kathleen Wynne listens to questions from members of the Toronto Star Editorial Board during lunch time campaign stop. May 22, 2014. (Chris So/Toronto Star via Getty Images)

Alors que les sondages laissent présager de la possibilité de résultats électoraux incertains, les rumeurs à propos d'un éventuel gouvernement de coalition ont dominé le paysage politique ontarien, samedi.

Les discussions sur ce qui pourrait se passer dans le cas d'une faible minorité pour le parti vainqueur comprenaient des piques empoisonnées lancées par les chefs à leurs rivaux.

La chef libérale Kathleen Wynne a affirmé que voter pour les néo-démocrates pourraient ouvrir la voie aux progressistes-conservateurs et remettre les clés du pouvoir à Tim Hudak, à la tête d'un gouvernement minoritaire.

Selon Mme Wynne, il est «choquant» que la chef du NPD Andrea Horwath eut refusé de rejeter l'idée de soutenir un gouvernement Hudak si personne ne remporte de majorité le 12 juin au soir.

Mme Horwath, la chef de la deuxième opposition dans la dernière législature, a riposté en attaquant le bilan libéral, qui compte plusieurs scandales.

La chef néo-démocrate a dit refuser de prendre des leçons de la part d'un «parti libéral corrompu».

Malgré son refus d'évacuer toute possibilité de coalition, Mme Horwath s'en est prise à la promesse de Hudak de mettre la hache dans la fonction publique, alors qu'elle a déclaré que son objectif était de surmonter les probabilités et de former un gouvernement.

De son côté, M. Hudak a de nouveau refusé tout scénario de gouvernement de coalition, et a demandé à ses adversaires de cesser d'évoquer cette possibilité.

Après les dernières élections provinciales, en 2011, le premier ministre de l'époque, Dalton McGuinty, est demeuré en poste malgré sa minorité en Chambre, lorsque les néo-démocrates ont accepté de soutenir son gouvernement.

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