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Nouvel espoir pour la gare Viger

La gare Viger revivra avec le projet du groupe Jesta
Radio-Canada

L'immeuble de l'ancienne gare-hôtel Viger, à l'angle des rues Berri et Saint-Antoine, pourrait reprendre vie cet automne. Le Groupe Jesta a annoncé la première phase d'un projet de 250 millions de dollars pour revitaliser l'endroit.

Les promoteurs affirment que cette première phase permettra la construction de bureaux et d'espaces commerciaux.

Le projet englobe aussi l'ancienne gare Berri, qui est voisine de la gare Viger.

L'entreprise montréalaise de logiciels Lightspeed occupera en octobre les quatre derniers étages de la gare Viger. Une micro-brasserie doit s'établir également dans l'ancienne gare Berri.

Le promoteur Philip O'Brien prévoit aussi jusqu'à 400 logements dans de nouveaux bâtiments à l'arrière de l'ancienne gare Viger dans les prochaines années.

M. O'Brien faisait partie d'un premier groupe de partenaires qui voulait développer le site au milieu des années 2000. Le projet ne s'est toutefois jamais réalisé, entre autres parce que des partenaires ont fait faillite.

Le Groupe Jesta est propriétaire de centres commerciaux, d'immeubles de bureaux, d'hôtels et d'immeubles résidentiels en Amérique du Nord de même qu'en France, en Allemagne et au Royaume-Uni.

Les édifices historiques des gares Viger et Berri donnent sur la piste cyclable sur la rue Berri et sont à proximité du Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM).

Le bel immeuble du château Viger, aux portes du Vieux-Montréal, a abrité un hôtel de la fin du 19e siècle jusqu'en 1935. Puis, il a été utilisé par l'armée canadienne et ensuite par la Ville de Montréal. Mais il est vide depuis des années.

Un lourd passé

La plus récente annonce du Groupe Jesta ne constitue pas le premier espoir de relance de l'ancienne gare Viger.

En 2006, déjà, des promoteurs, dont Phil O'Brien, avaient voulu développer le site, mais n'y étaient pas parvenus, notamment en raison de la crise économique de 2008.

En 2010, quatre ans après donc, les promoteurs du projet de transformation de l'immeuble centenaire avaient renouvelé leurs intentions, mais il avaient dit qu'ils préféraient attendre de meilleures conditions économiques avant d'entreprendre leurs travaux.

En janvier 2011, le maire de Montréal de l'époque, Gérald Tremblay, est furieux de la médiatisation d'un courriel qu'il avait envoyé en 2005, de concert avec le président de son comité exécutif d'alors, Frank Zampino.

D'après le quotidien La Presse, dans le courriel en question, le maire Tremblay et M. Zampino avaient demandé que le montant de l'évaluation de l'évaluation municipale de la gare Viger ne soit pas inscrit dans le document soumis au Conseil municipal pour l'approbation de la vente. Selon cette évaluation, l'immeuble valait près de 15 millions de dollars. Or, au milieu des années 2000. il avait été vendu 9 millions de dollars.

De nouveaux propriétaires

En février 2012, l'édifice et des terrains de la gare Viger ont de nouveaux propriétaires, soit le Groupe Jesta, en association avec Pur Immobilia. Les modalités financières de la transaction n'ont pas été dévoilées. Le président du conseil d'administration de Pur Immobilia, Phil O'Brien, est aussi fondateur de Devencore, firme canadienne en conseil et courtage immobilier, et ancien président de la Chambre de commerce du Canada.

Cette même année-là, en 2012, ces nouveaux propriétaires avaient manifesté l'intention de mettre en chantier sans attendre un projet de développement immobilier évalué à 450 millions de dollars.

Désormais, Phil O'Brien parle désormais d'un projet de 250 millions de dollars. Une première phase dans le cadre de ce projet, mouture 2014, est évaluée à 20 millions de dollars.

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