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Le chantier Davie veut construire le prochain brise-glace canadien

Le chantier Davie souhaite prendre la relève dans la construction du prochain brise-glace canadien
In this July 10, 2008 photo, ice floes float in Baffin Bay above the arctic circle seen from the Canadian Coast Guard icebreaker Louis S. St-Laurent. Climate change will be costing Canada and its people about $5 billion a year by 2020, a groundbreaking analysis for the federal government warns. (AP Photo/The Canadian Press, Jonathan Hayward)
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In this July 10, 2008 photo, ice floes float in Baffin Bay above the arctic circle seen from the Canadian Coast Guard icebreaker Louis S. St-Laurent. Climate change will be costing Canada and its people about $5 billion a year by 2020, a groundbreaking analysis for the federal government warns. (AP Photo/The Canadian Press, Jonathan Hayward)

Radio-Canada a appris que le chantier naval Davie a présenté une offre au gouvernement fédéral pour construire le futur brise-glace polaire du Canada, un des grands projets de la stratégie navale fédérale.

Le chantier naval de Lévis propose de prendre la relève de son concurrent Seaspan de Vancouver, qui est pourtant un des deux chantiers maritimes à avoir été sélectionnés en 2011 par Ottawa pour les projets de construction de grands navires militaires et de la garde côtière.

La construction du navire Diefenbaker, le plus grand et le plus puissant brise-glace de l'histoire canadienne, accuse maintenant plusieurs années de retard et fait face à des dépassements de coûts considérables.

La mise à l'eau du bateau qui était prévue pour 2017 est officiellement repoussée de trois ans. Mais des sources confirment à Radio-Canada qu'au rythme où vont les choses, le Diefenbaker pourrait même ne pas être livré avant 2025, soit huit ans plus tard que prévu.

Quant au budget, il a bondi de 720 millions de dollars, à 1,3 milliard de dollars.

De son côté, le chantier Davie, qui a ouvert discrètement un nouveau bureau à Ottawa, affirme pouvoir commencer les travaux rapidement et à moindres coûts pour les contribuables. Le chantier de Lévis propose de livrer le Diefenbaker dans les délais et les budgets initiaux.

« Nous pouvons construire le brise-glace polaire, ici, aujourd'hui, selon le budget initial », affirme Alex Vicefield, PDG de la société-mère de Davie, le groupe Inocea.

Un tel contrat représenterait 1500 emplois pour le chantier de Lévis.

Ottawa ne se prononce pas

La Davie est toujours en attente d'une réponse du gouvernement, mais assure que sa proposition a été bien accueillie.

De son côté, Ottawa ne veut pas se prononcer sur le sujet. « Ce qui est important pour le gouvernement canadien, c'est de s'assurer que les processus sont transparents et que les contribuables sont gagnants », s'est contenté de répondre le ministre conservateur Steven Blaney, élu dans la circonscription de Lévis-Bellechasse.

Le ministre souligne toutefois que Davie est en train de démontrer qu'il a « la capacité et l'expertise de construire des navires de qualité au pays ».

D'après les informations de Marc Godbout

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