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Bébé enlevé : Valérie Poulin Collins fait face à deux chefs d'accusation d'enlèvement

Bébé enlevé : Valérie Poulin Collins fait face à deux chefs d'accusation d'enlèvement
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Valérie Poulin Collins, la femme soupçonnée d'avoir enlevé la petite Victoria au Centre hospitalier régional de Trois-Rivières, fait face à deux chefs d'accusation d'enlèvement.

Les accusations ont été déposées en son absence mercredi après-midi au palais de justice de Trois-Rivières.

Valérie Poulin Collins est toujours inconsciente à l'hôpital. Elle bénéficierait d'une aide respiratoire et sa comparution serait ainsi reportée.

Les causes de son état de santé demeurent inconnues.

La femme n'a toujours pas été interrogée par les policiers, mais deux chefs d'accusation pour enlèvement ont été déposés contre elle.

Elle fait face à un chef d'accusation d'enlèvement d'une personne de moins de 14 ans et à un deuxième chef d'enlèvement. Les peines maximales prévues pour de tels délits vont de 10 ans de prison à la réclusion à perpétuité.

La preuve est suffisante pour déposer des accusations contre la jeune femme, même si elle n'a pas été encore interrogée par la police. « La suspecte n'est présentement pas en mesure de comparaître à la Cour vu son état de santé », a indiqué Mme Paquet. « Le centre hospitalier ne permet pas qu'on procède à la comparution. »

« C'est impossible pour elle de communiquer avec, par exemple, son avocat, poursuit la procureure. C'est surtout impossible pour elle de comprendre les procédures à venir. Donc, tant et aussi longtemps qu'elle sera dans cet état-là, on va reporter la comparution afin de lui permettre de reprendre connaissance. »

Arrêtée lundi soir dans son appartement en possession du bébé, la suspecte était détenue depuis dans une unité psychiatrique, où les médecins évaluent son état afin de déterminer si elle était apte à subir un interrogatoire et, éventuellement, un procès.

Les policiers devront donc attendre le feu vert des médecins avant de pouvoir interroger la jeune femme et en savoir davantage sur les raisons qui ont motivé son geste.

« Nous, on attend le feu vert du côté médical pour pouvoir interroger la suspecte de 21 ans dans ce dossier. Par la suite, la prochaine étape sera la comparution, mais pour l'instant je ne suis pas en mesure de vous confirmer l'échéancier. » — Sergent Claude Denis, Sûreté du Québec

L'enlèvement du bébé dans la chambre de sa mère lundi soir au Centre hospitalier régional de Trois-Rivières par une femme déguisée en infirmière a créé émoi et stupéfaction dans tout le Québec.

L'enfant qui était née depuis 16 heures seulement a pu être retrouvée trois heures plus tard par un groupe de jeunes femmes qui s'étaient lancées à sa recherche à la suite de la diffusion d'une alerte Amber dans les médias et les réseaux sociaux.

Les parents, qui ont vécu des heures d'angoisse indicibles, ont chaleureusement remercié mardi les jeunes qui ont retrouvé leur fille à la suite de cette histoire rocambolesque.

Interpellé par cet enlèvement spectaculaire dans un département d'obstétrique, le ministre de la Santé du Québec, Gaétan Barrette, a intimé mardi aux directions d'hôpitaux de la province de revoir leurs procédures de sécurité.

Dans un communiqué de presse, la direction du Centre hospitalier régional de Trois-Rivières a fait savoir qu'elle observera une réserve dans ses intervention publiques dans cette affaire pour de ne pas nuire à l'enquête sur l'enlèvement de la petite Victoria.

Pendant ce temps, le Centre de santé et de services sociaux de Trois-Rivières poursuit son enquête interne sur les événements.

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