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D'ex-lobbyistes recrutés dans des cabinets ministériels libéraux

D'ex-lobbyistes recrutés dans des cabinets ministériels libéraux
dafyd/Flickr

Des cabinets de ministres du gouvernement libéral continuent de recruter et certains d’entre eux auraient fait appel à «d’anciens lobbyistes ou responsables des relations gouvernementales au sein d’entreprises», rapporte le Courrier parlementaire. Notamment, de nouveaux employés auraient été associés à l’exploitation gazière.

Parmi les personnes recrutées, le Courrier parlementaire cite le nom de Lindsay Jacques-Dubé, nouvelle attachée de presse de la ministre de la Famille, Francine Charbonneau. Avant ce poste, elle s’était fait connaître comme porte-parole de l’Association pétrolière et gazière, en plus d’avoir été porte-parole et responsable du bureau du Québec pour l’entreprise d’exploration et d’exploitation gazière Questerre Energy Corporation.

En plus de ces fonctions, elle a occupé plusieurs postes au sein de différents cabinets libéraux entre 2008 et 2012, dont celui de l’ex-ministre libéral du Développement économique, Raymond Bachand. Dernièrement, écrit le Courrier parlementaire, elle travaillait au cabinet de relations publiques National.

Un autre nom qui retient l’attention est celui de Stéphane Gosselin, maintenant chef de cabinet du ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale, François Blais. Dans le passé, on se rappellera que Stéphane Gosselin avait attiré les critiques de parlementaires pour avoir occupé le poste de directeur général de l’Association pétrolière et gazière, et ce, «trois jours après son départ comme chef de cabinet du ministre libéral du Développement économique, Clément Gignac», lit-on.

Dans le même sens, Yasmine Abdelfadel, nouvelle attachée de presse du ministre de l’Éducation, Yves Bolduc, a été jusqu’à tout récemment chef des relations médiatiques et gouvernementales de l’Association des banquiers canadiens pour le Québec.

Invitée à commenter, la deuxième opposition officielle ne voit pas de problème dans cette situation et fait confiance au jugement des ministres. «S’il y avait un conflit d’intérêts, il faudrait traiter cette situation au cas par cas, et ultimement, ce sera au commissaire à l’éthique à prendre une décision», explique dans un courriel Émilie Toussaint, responsable de l’aile parlementaire pour la Coalition avenir Québec.

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