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Pétrolia confiante de poursuivre ses explorations malgré une vaste étude sur les hydrocarbures

Pétrolia confiante de poursuivre ses explorations malgré une vaste étude sur les hydrocarbures
FORT MCMURRAY, ALBERTA, CANADA - NOVEMBER 2008: Aerial views of the mines of Syncrude Canada Ltd and Suncor Energy Inc, inlcuding one of Suncor's tailing ponds, with oil remains floating on it, as well as mine and refinery. Tar sands, or oil sands, are very dense and contain a form of petroleum The world's largest reserves of tar sands in Canada and Venezuela. Tar sands could equate to approximately two thirds of the total global petroleum resource. Until recently it was financially not viable to extract the oil from the sands, but new technology and rising oil prices have now made it viable. (Photo by Veronqiue de Viguerie/Getty Images)
Veronique de Viguerie via Getty Images
FORT MCMURRAY, ALBERTA, CANADA - NOVEMBER 2008: Aerial views of the mines of Syncrude Canada Ltd and Suncor Energy Inc, inlcuding one of Suncor's tailing ponds, with oil remains floating on it, as well as mine and refinery. Tar sands, or oil sands, are very dense and contain a form of petroleum The world's largest reserves of tar sands in Canada and Venezuela. Tar sands could equate to approximately two thirds of the total global petroleum resource. Until recently it was financially not viable to extract the oil from the sands, but new technology and rising oil prices have now made it viable. (Photo by Veronqiue de Viguerie/Getty Images)

QUÉBEC - La société Pétrolia (TSX:PEA) est confiante de pouvoir poursuivre ses activités d'exploration malgré la mise en place d'une vaste étude sur les hydrocarbures annoncée mercredi par le gouvernement libéral.

Un vice-président de l'entreprise, Alexandre Gagnon, a déclaré vendredi que Pétrolia maintient comme prévu son projet sur l'île d'Anticosti, qui doit démarrer cet été dans le cadre d'un programme de forage exploratoire dont l'État québécois est partenaire.

La société veut aussi relancer ses travaux pour son gisement Haldimand, en Gaspésie, à la suite de la présentation d'un rapport sur l'hydrogéologie dans le secteur de la municipalité de Gaspé.

Jeudi, le ministre de l'Environnement, David Heurtel, a affirmé que le gouvernement libéral préciserait dans quelle mesure les travaux d'exploration seront autorisés avant que soient connues les conclusions d'une étude environnementale stratégique (ÉES) sur les hydrocarbures.

M. Heurtel a expliqué que ces indications seront annoncées dans quelques semaines, au moment où le mandat de l'ÉES sera dévoilé.

Lors d'une entrevue, vendredi, M. Gagnon a exprimé son optimisme en s'appuyant sur des propos du ministre des Ressources naturelles, Pierre Arcand, lors d'une entrevue télévisée.

«Il reste à connaître le détail de cette annonce. On est quand même confiants à la suite des déclarations, ce (vendredi) midi, de M. Arcand, qu'il pourra y avoir des travaux durant l'étude environnementale stratégique, qui devrait durer de 12 à 18 mois, a-t-il dit. Pour nous, on demeure confiants de faire nos travaux cet été sur l'île d'Anticosti pour la société en commandite Hydrocarbures Anticosti.»

M. Gagnon a expliqué que Pétrolia est prête à se soumettre à des conditions, si jamais le gouvernement décide d'en imposer dans le cadre de l'ÉES.

«Si l'ÉES vient avec un accompagnement, on va être enchantés, et le mot est choisi, de pouvoir compter sur la présence du gouvernement pour poursuivre les travaux et eux aussi acquérir de l'expérience lors des travaux qui auront lieu cet été», a-t-il dit.

Au cabinet de Pierre Arcand, l'attachée de presse Véronique Normandin a indiqué vendredi que le ministre avait donné, lors d'une entrevue à Radio-Canada, des précisions concernant les activités des entreprises du secteur des hydrocarbures durant l'ÉES.

«Le mot moratoire n'existe pas, a dit le ministre. On n'arrête pas forcément les projets mais il va y avoir des critères assez importants pour continuer.»

En février dernier, l'ex-première ministre péquiste Pauline Marois avait annoncé des investissements totalisant 115 millions $ dans deux programmes d'exploration avec des partenaires privés, dont Pétrolia.

À ce moment, le premier ministre libéral Philippe Couillard, alors chef de l'opposition, avait critiqué cette décision qu'il jugeait trop risquée pour les contribuables. M. Couillard a annoncé mercredi son intention de mandater une ÉES sur les hydrocarbures, à l'occasion de l'ouverture des travaux parlementaires à l'Assemblée nationale.

Concernant ses permis d'exploration en Gaspésie, Pétrolia souhaite reprendre ses travaux le plus rapidement possible après discussion avec la municipalité de Gaspé.

«Ça reste un de nos projets prioritaires alors notre objectif est de le reprendre dès que possible», a dit M. Gagnon.

Une étude dévoilée jeudi indique que les activités d'exploration de Pétrolia ne présentent pas de risque majeur pour l'eau potable à Gaspé. La municipalité conteste une décision de la Cour supérieure qui a invalidé un règlement municipal protégeant l'eau potable.

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