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Adonis Stevenson: «N'allez pas prendre une bière, ça va finir vite!» (VIDÉO)

Adonis Stevenson: «N'allez pas prendre une bière, ça va finir vite!» (VIDÉO)

MONTRÉAL – Le champion Adonis «Superman» Stevenson et l’aspirant Andrzej «The Polish Prince» Fonfara s’entendent sur une chose: leur combat de championnat du monde The Ring et WBC des mi-lourds (175 lb), prévu samedi au Centre Bell, n’ira pas à la décision des juges.

Les deux boxeurs, confiants, ont d’ailleurs respecté le poids de leur combat, vendredi lors de la pesée officielle.

Stevenson (23-1, 20 K.-O.) a enregistré un poids de 173,4 lb, tandis que Fonfara (25-2, 15 K.-O.) a fait osciller la balance à 174,5 lb.

«Je le mettrai K.-O. en moins de six rounds. Le réseau Showtime verra pour la première fois mon Superman Punch. Ce sera explosif et expéditif: n’allez pas prendre une bière, ça va finir vite!», a lancé le Québécois d’origine haïtienne après un intense face-à-face avec son rival, où la tension semblait taillée au couteau.

«Tout est dit. C’est un gars de classe mondiale, il n’a pas peur et ne se laisse pas intimider, a-t-il continué. Ça ne me dérange pas. Ce n’est pas le premier à venir ici et dire qu’il va m’arrêter.»

Le Polonais domicilié à Chicago ne semblait effectivement pas intimidé par le regard corrosif de «Superman». Il était d’ailleurs encouragé par une jolie foule lors de la pesée.

«Je sais qu’il va cogner lourd et qu’il a un bon punch, mais je cogne dur aussi, a évalué Fonfara. Vous verrez un knockout. J’ai amené mes amis et mes partisans ici à Montréal pour me supporter. Je vais gagner!»

Professionnel jusqu’à la racine des cheveux, le pugiliste surnommé «The Polish Prince» a même gagné le respect des dirigeants du Groupe Yvon Michel (GYM).

«C’était la première fois depuis longtemps qu’on avait un adversaire d’Adonis qui voulait collaborer avec nous. Fonfara a été très gentil et s’est toujours présenté à l’heure aux assignations. À titre comparatif, Chad Dawson et Tavoris Cloud ne voulaient pas parler à personne, tandis que Tony Bellew est disparu et a lancé des insultes. Pour ce qui est du face-à-face, c’était un bon regard intense et honnête, comme ça doit se faire en boxe», a souligné le promoteur Yvon Michel.

«Adonis, c’est un volcan qui attend d’être en irruption à tout moment, a-t-il renchéri. Je n’ai jamais vu quelqu’un passer de calme à si agressif d’un coup quand la cloche sonne. Si Adonis l’emporte de façon convaincante, on vise Bernard Hopkins. C’est aussi ce que souhaite Showtime. On a d’ailleurs déjà réservé une date en octobre, mais ça ne devrait pas avoir lieu au Québec.»

Au total, GYM s’attend à voir 8000 spectateurs dans les gradins pour l’événement, samedi.

Lemieux et Guerrero fins prêts

Dans un autre duel présenté sur les ondes de la prestigieuse émission Showtime Championship Boxing, le Montréalais David Lemieux (31-2, 29 K.-O.) et l’Américain d’origine dominicaine Fernando Guerrero (26-2, 19 K.-O.) se feront face pour l’obtention du titre NABF des poids moyens (160 lb).

À l’image de la rencontre Stevenson-Fonfara, il s’agira d’une autre collision qui ne fera pas dans la dentelle.

«Il est mieux d’être prêt pour le plus important combat de sa vie, car moi je le suis. Dès que je vais réussir à placer mes coups, il ne pourra pas les prendre. La partie difficile, faire le poids, est terminée. Il ne reste maintenant que la partie plaisir!», a avancé Lemieux.

Le troisième choc présenté sur Showtime Championship Boxing opposera le talentueux Texan Jermell Charlo (23-0, 11 K.-O.) au militaire américain expatrié à Tokyo Charlie Ota (24-1-1, 16 K.-O.). Il s’agit d’une rencontre éliminatoire à la couronne IBF des poids super-mi-moyens (154 lb).

Johnson s’en promet

Un autre Québécois sera en action devant les caméras de Showtime. Le Montréalais d’origine colombienne Eleider «Storm» Alvarez (14-0, 8 K.-O.) fera face à l’Américain Alexander «The Great» Johnson (15-1, 6 K.-O.), dans le cadre d’une diffusion de Showtime Extreme, un poste connexe.

Johnson, un gaillard au look rastafari, assure ne pas être venu en touriste.

«Je suis ici pour surprendre les gens. J’ai pris l’affrontement à seulement quatre semaines d’avis parce que le risque en vaut la chandelle. Alvarez est bien classé et c’était une offre que je ne pouvais pas refuser», a mentionné le combattant gaucher de Washington, qui arborait une tuque du Canadien de Montréal, question d’amuser la galerie.

«Je suis déjà venu à Montréal dans le passé. J’avais servi de partenaire d’entraînement à Librado Andrade au gymnase des frères Grant (à Pointe-Claire) pour son deuxième combat contre Lucian Bute, a-t-il ajouté. Samedi sur Showtime, j’aurai une super visibilité. Et avec une victoire, on sera dans les ligues majeures.»

Du côté de l’entraîneur de l’athlète surnommé «The Great», l’ancien boxeur Darryl Tyson, on confirme avoir trouvé «plusieurs failles dans le jeu d’Eleider Alvarez». C’est toutefois l’omerta à ce sujet…du moins jusqu’au son de la cloche.

Sur une toute autre note, le Trifluvien Mikael Zewski (23-0, 18 K.-O.) ne lacera pas les gants, tel que prévu, samedi soir. Sa bagarre prévue face au Ghanéen Prince Doku Jr (18-5, 12 K.-O.) a dû être annulée puisque ce dernier a été refusé au pays par Immigration Canada.

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