C’est connu, la violence verbale laisse parfois autant de cicatrices, sinon plus, que la violence physique. Et pour le prouver, le photographe Richard Johnson a voulu reproduire l’effet physique laissé par la violence verbale dans cette série intitulée «Weapon of Choice» (Arme de Choix).
Avec du maquillage, Richard a reproduit sur des volontaires des ecchymoses et des cicatrices qui indiquaient des mots haineux généralement associés à l’abus. Des mots comme «stupide», «salop», «moche»...
«Je pense que l’objectif premier de cette série, à mon avis, est de faire la lumière sur la violence verbale, souvent ignorée comme forme de violence dans la société, a déclaré Johnson à nos collègues américains du Huffington Post. Avant qu’une personne décide de s’attaquer physiquement à une autre, il y a généralement des gestes de violence verbale qui précèdent».
Johnson croit que la violence verbale, lorsqu’elle provient d’une figure comme les parents, est un problème encore plus important sur lequel il faut se concentrer en tant que société.
AVERTISSEMENT : les photos qui suivent contiennent des images de violence qui pourraient déranger.
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