L'ancienne ministre libérale Julie Boulet entend terminer son mandat comme députée de Laviolette, en Mauricie, et sera de retour à l'Assemblée nationale lundi.
Récemment malmenée lors de son passage devant la commission Charbonneau, Mme Boulet affirme ne rien avoir à se reprocher. « J'ai toujours fait mon travail de façon rigoureuse, intègre et responsable », a-t-elle fait valoir jeudi lors d'un entretien avec Radio-Canada.
L'ex-ministre des Transports de 2003 à 2010 soutient avoir eu l'appui de nombreux collègues et d'électeurs. « J'ai reçu beaucoup d'appels, moi je n'ai pas la lecture que les médias ont transmise à la télévision », poursuit-elle.
Devant la commission Charbonneau, l'ancienne ministre a affirmé ne s'être jamais mêlée de financement et soutient qu'elle ignorait que les ministres du gouvernement Charest devaient recueillir 100 000 $ par année, une déclaration largement contredite par ses collègues.
Devant la commission, deux directeurs territoriaux du ministère des Transports ont rapporté avoir subi des pressions de la part de Mme Boulet afin de favoriser certains entrepreneurs dans les circonscriptions de Laviolette et de Maskinongé.
En 2009, la chef du Parti québécois, Pauline Marois, a demandé la démission de la ministre des Transports Julie Boulet et de son ministre délégué, Norman MacMillan. Mme Marois a exigé ces départs après que le vérificateur général du Québec eut révélé un grand nombre d'irrégularités au sein de Transports Québec.
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