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Bergevin confirme presque que le Canadien offrira un nouveau contrat à Therrien

Bergevin confirme presque que le Canadien offrira un nouveau contrat à Therrien
PC

MONTRÉAL - Marc Bergevin désire savourer pleinement le beau parcours que le Canadien connaît en séries éliminatoires, et il ne veut pas parler publiquement des négociations à venir avec le défenseur P.K. Subban et l'entraîneur Michel Therrien, entre autres. Mais le directeur général du Tricolore a dit lever son chapeau devant le brio du défenseur jusqu'à maintenant et il a tout sauf confirmé qu'il accordera un nouveau contrat à Therrien.

«Dans le cas de Michel, ma décision est prise», a affirmé Bergevin, samedi, quelques heures avant l'ouverture de la finale d'Association de l'Est. Le sourire qu'il arborait était annonciateur d'un renouvellement d'entente.

Le directeur général a précisé n'avoir jamais perdu confiance en Therrien depuis qu'il l'a engagé, et que jamais le doute ne l'a habité.

«Si, à toutes les fois que ça va le moindrement mal, je devais douter, les saisons seraient très longues. Quand j'étais à Chicago, avec les Blackhawks, on a connu une série de 10 matchs sans victoire, et la saison d'après on a gagné la Coupe Stanley. Cette saison, les Kings de Los Angeles ont eu une mauvaise passe, et les voilà en finale de l'Ouest. Il ne faut jamais paniquer, il faut analyser les choses froidement et soutenir les personnes avec lesquelles tu travailles.»

Le directeur général a été plus avare dans ses propos au sujet de Subban, dont le contrat de deux ans arrive à échéance à la conclusion de la saison.

«J'ai beaucoup d'admiration pour son jeu ainsi que la façon qu'il se comporte, a-t-il déclaré. C'est un jeune homme flamboyant qui a dû composer avec beaucoup de choses pendant la série contre les Bruins de Boston. Je lui lève mon chapeau.»

La finale: pas trop vite

Bergevin s'est dit confiant que l'équipe va vite revenir sur terre, après avoir éliminé la meilleure équipe de la LNH, et qu'elle sera prête à relever un autre défi face aux Rangers de New York.

Bergevin a voulu réfréner l'élan d'enthousiasme des partisans en soulignant qu'il est trop tôt pour parler de Coupe Stanley puisqu'on a parcouru que la moitié du chemin.

«On parle de la finale de la coupe Stanley, mais nous avons auparavant de coriaces adversaires à écarter, a-t-il avancé. C'est un gros défi. Nous avons passé le message aux joueurs, ils le savent. Les Rangers se dressent devant nous, et nous ferons de notre mieux pour les vaincre.»

Cela dit, Bergevin a mentionné à quelques reprises avoir sous la main un groupe de joueurs «spécial», qui progresse et qui affiche une grande force de caractère depuis le début des séries.

«Nos succès valident ce que je croyais possible, la voie qu'on veut emprunter. Tu peux avoir beaucoup de talent, mais si tu n'as pas de caractère, tu vas avoir de la difficulté. Vous êtes peut-être `tannés' d'entendre ce mot-là. Le caractère, c'est quand tu es confronté à de l'adversité, tu ne sautes pas du bateau, mais tu aides à le réparer. Les joueurs font ça dans le moment. Ils sont unis dans l'atteinte d'un seul objectif: gagner. Les honneurs individuels ne font rien gagner. C'est le travail d'équipe, et c'est l'attitude que nous avons.»

À ce chapitre, Bergevin a reconnu que les acquisitions à la date limite des transactions de deux joueurs de soutien, le défenseur Mike Weaver et l'attaquant Dale Weise, s'étaient avéré précieuses.

«Il y a de ces joueurs qui vous aident à accéder aux séries, d'autres qui vous aident à connaître du succès en séries. C'est ce que ces deux-là font pour nous», a-t-il relevé.

Frénésie incomparable

Il a beau être venu au monde à quelques kilomètres du Centre Bell, Bergevin n'en revient pas de la frénésie qui déferle à Montréal et partout en province.

«Je savais que c'était gros, mais on peut rajouter une couche, a-t-il commenté. La passion des amateurs à Montréal et au Québec est tout simplement incomparable. C'est quelque chose de particulier. C'est dur pour moi à décrire. Les gens ne vivent que pour leur équipe, ils sont en amour avec. À Chicago, il y a les White Sox et les Cubs, au baseball, les Bears, au football, et les Bulls, au basketball. Ici, c'est tous pour un. Mercredi, 20 000 personnes ont rempli le Centre Bell pour un match de hockey et il n'y avait aucun joueur sur la glace. Je connais peu de villes dans la Ligue nationale où on peut faire ça.»

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