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Galchenyuk guéri, l'infirmerie est vide

Galchenyuk est prêt à revenir
GLENDALE, AZ - MARCH 06: Alex Galchenyuk #27 of the Montreal Canadiens during the NHL game against the Phoenix Coyotes at Jobing.com Arena on March 6, 2014 in Glendale, Arizona. The Coyotes defeated the Canadiens 5-2. (Photo by Christian Petersen/Getty Images)
Christian Petersen via Getty Images
GLENDALE, AZ - MARCH 06: Alex Galchenyuk #27 of the Montreal Canadiens during the NHL game against the Phoenix Coyotes at Jobing.com Arena on March 6, 2014 in Glendale, Arizona. The Coyotes defeated the Canadiens 5-2. (Photo by Christian Petersen/Getty Images)

Michel Therrien a un heureux casse-tête devant lui. À l'aube de la finale de l'Est, Alex Galchenyuk semble en voie de s'ajouter à ses options.

Un texte de Guillaume Lefrançois

L'Américain a patiné avec ses coéquipiers à Brossard vendredi, et plus seulement avec un chandail distinct pour rappeler à ses coéquipiers qu'ils n'avaient pas le droit de le frapper. Au contraire, il était vêtu d'un beau rouge écarlate, comme d'autres attaquants du groupe.

« J'ai reçu le feu vert pour les contacts », a-t-il confirmé, ajoutant qu'il ne ressent plus de douleur à son genou droit.

Galchenyuk est tombé au combat le 9 avril dernier, en première période du match contre les Blackhawks à Chicago. Avant de se blesser, il comptait 13 buts et 18 aides pour 31 points en 65 matchs.

À en juger par les trios observés à l'entraînement vendredi, il semble toutefois improbable de le voir en uniforme dès samedi pour le match 1 contre les Rangers. Il formait la cinquième unité avec Travis Moen et Ryan White, tandis que les quatre premiers trios demeuraient inchangés par rapport au match 7 contre les Bruins.

Quand viendra son tour, Galchenyuk devra donc retrouver rapidement son rythme contre des joueurs qui ont la pédale au plancher depuis plusieurs semaines. Ce défi de revenir au jeu en séries a d'ailleurs été difficile pour Moen et Brandon Prust, qui ont tous deux été laissés de côté après être revenus.

Galchenyuk a vécu une expérience du genre en 2012, à la fin de sa carrière junior. Après avoir subi une déchirure ligamentaire à un genou, il avait disputé son premier duel de la saison le 14 mars, et en avait seulement joué un autre avant d'amorcer les séries.

« Cette fois, j'ai joué, ce n'est pas comme si je partais à zéro et que j'avais manqué toute la saison, a rappelé le jeune homme de 20 ans. Ce sera difficile, mais c'est à moi de composer avec ça. Je ne suis pas trop inquiet pour mon synchronisme. »

Un groupe en santé

Les séries étant ce qu'elles sont, on ne sait jamais vraiment qui peut bien traîner des bobos. Mais certains signes sont plus encourageants que d'autres.

D'une part, l'infirmerie est officiellement vide, puisque Galchenyuk en était le dernier patient. D'autre part, le CH a tenu une séance rythmée d'une heure, à pleine vitesse, et tous les joueurs y participaient. Personne n'a eu besoin du fameux congé « thérapeutique »...

« On est aussi en santé qu'on peut l'être et on est choyés. Mais en général, les équipes qui connaissent du succès sont celles qui restent en santé », rappelle le capitaine du Canadien, Brian Gionta.

Après avoir disputé sept matchs contre une équipe aussi rude que les Bruins de Boston, on peut croire qu'il s'agit pratiquement d'un miracle que le Tricolore s'en soit tiré sans blessure.

« Les joueurs ont été bons pour prendre soin de leur corps, mais ça te prend aussi un peu de chance, car des accidents, ça arrive, a rappelé le défenseur P.K. Subban. Mais quand les joueurs ont eu des bobos ou en ont arraché, d'autres ont pris leur place et ont accepté leur rôle. »

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