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Julien s'attend de gagner, Therrien s'attend à n'importe quoi

7e match: Julien s'attend de gagner, Therrien s'attend à n'importe quoi
MONTREAL, QC - MAY 6: Michel Therrien of the Montreal Canadiens during Game Three of the Second Round of the 2014 Stanley Cup Playoffs against the Boston Bruins in at the Bell Centre on May 6, 2014 in Montreal, Quebec, Canada. (Photo by Francois Lacasse/NHLI via Getty Images)
Francois Lacasse via Getty Images
MONTREAL, QC - MAY 6: Michel Therrien of the Montreal Canadiens during Game Three of the Second Round of the 2014 Stanley Cup Playoffs against the Boston Bruins in at the Bell Centre on May 6, 2014 in Montreal, Quebec, Canada. (Photo by Francois Lacasse/NHLI via Getty Images)

MONTRÉAL - Claude Julien a répondu du tac au tac quand on lui a demandé à quoi il s'attendait en vue du septième match de la série, mercredi.

«Je m'attends à ce que nous gagnions», a lancé l'entraîneur des Bruins, avant de quitter la salle le sourire aux lèvres.

Quand on a rapporté ses propos à Michel Therrien et qu'on lui a demandé à son tour à quoi il s'attendait, l'entraîneur du Canadien a répondu:

«On peut s'attendre à n'importe quoi. C'est la beauté d'un match numéro sept», a-t-il rétorqué, également avec le sourire.

Therrien a assuré ne pas craindre de retourner dans l'environnement hostile du TD Garden.

«J'ai la philosophie d'un `gambler', a-t-il expliqué. À la roulette, quand ça fait 10 fois que la boule tombe sur le noir, certains vont dire qu'elle est due pour tomber sur le rouge. Mais la réalité, ce n'est pas ça. Chaque match, c'est un nouveau moment. Notre prochain match, ce sera un nouveau moment. Dans un match numéro sept, n'importe quoi peut arriver», a-t-il répété, en pesant chacun des mots.

La guerre psychologique est donc bel et bien lancée.

Quelques instants plus tôt, des messages s'étaient passés sur la glace.

Zdeno Chara n'a pas apprécié qu'Andrei Markov le fasse trébucher par derrière, et une échauffourée a éclaté. Furieux, Jarome Iginla a tenté de s'en prendre à Mike Weaver. Iginla et Weaver ont écopé des pénalités d'inconduite.

«Quand notre joueur se fait enfarger et placer un bâton entre les jambes, et qu'aucune pénalité n'est donnée, à un moment donné, la frustration gagne l'équipe en retard au score et nous avons répliqué», a dit Julien.

«Juste auparavant, Desharnais a fait une jambette à un de nos joueurs. C'est un geste dangereux qu'on veut éliminer du sport.

«On peut percevoir le Canadien comme l'équipe de bons gars, a-t-il résumé. Il demeure que quand des choses semblables se produisent, il y a deux équipes d'impliquées.»

P.K. encore amer

Le Canadien va se présenter au TD Garden animé d'un sentiment de veangeance.

Le défenseur P.K. Subban a dit conserver un goût amer en bouche du match numéro sept perdu à Boston, il y a trois ans.

«J'estime que nous avons suffisamment de gars expérimentés pour aller là-bas et l'emporter», a-t-il dit.

«Ce sera pour nous notre plus important match de la saison et pour quelques joueurs il s'agira de leur plus important match en carrière.»

Therrien a souligné la grande force de caractère de son groupe qui revient plus fort à chacune des fois qu'on le croit au plancher.

Pour Max Pacioretty, l'équipe devra trouver une façon de calquer la performance de lundi.

«Les Bruins sont à l'aise dans leur amphithéâtre. Pour notre part, nous excellons quand nous exerçons une forte pression grâce à notre vitesse, et que tout le monde y met du sien.»

Beaulieu solide

Pour ce qui est du match de lundi, Therrien a vu juste en faisant confiance au jeune défenseur Nathan Beaulieu.

«Les gars qu'on a insérés dans la formation ont été très bons. Nathan Beaulieu, qui en était à son premier match en carrière en séries, a démontré beaucoup de sang-froid en possession de la rondelle. Il a bien fait circuler la rondelle, il patinait bien.

«Daniel (Brière) a joué un autre solide match. J'ai aimé la contribution du trio, avec Dale Weise. Brandon Prust a connu son meilleur match des séries.»

Au moment où le score était 1-0 en deuxième période, le Canadien a été embouteillé dans son territoire pendant un long moment, à la suite de la sortie du banc des pénalités de Subban. Therrien a lancé à la blague que ce qu'il avait retenu de la séquence, c'est que Subban est un «bien mauvais ailier gauche».

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