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La ministre Christine St-Pierre joint sa voix au mouvement #BringBackOurGirls

La ministre Christine St-Pierre joint sa voix au mouvement #BringBackOurGirls

QUÉBEC - La ministre Christine St-Pierre a suivi les traces de Michelle Obama lundi en diffusant sur Twitter une photo en appui aux 276 jeunes nigérianes enlevées par le groupe islamiste Boko Haram.

Sur la photo, la ministre québécoise des Relations internationales tient une affiche sur laquelle on peut lire le mot-clic #BringBackOurGirls («Ramenez nos filles»).

«Comme ministre des Relations internationales, c'est le petit peu que je peux faire», explique Christine St-Pierre. Elle souhaite inspirer ses 7391 abonnés Twitter afin que la mobilisation se poursuive. «Il faut que la communauté internationale se mobilise pour retrouver ces jeunes femmes, c'est terriblement inquiétant.»

Le mot-clic #BringBackOurGirls est au centre d'une campagne de mobilisation lancée par la réalisatrice américaine Ramaa Mosley il y a près d'un mois. Les internautes demandent ainsi la libération des 276 adolescentes enlevées au Nigeria le 14 avril dernier. Lundi matin, Boko Haram a diffusé une vidéo où le groupe affirme avoir converti plusieurs des jeunes captives à l'Islam. La semaine dernière, le mot-clic avait déjà généré 1,5 million de tweets et 120 000 photos sur Instagram.

La campagne de mobilisation a bénéficié d'un important coup de pouce de la première dame des États-Unis Michelle Obama le 7 mai dernier quand celle-ci a tweeté son appui au mouvement à ses quelque 853 000 abonnés.

En tant que province, le Québec a peu de moyens pour participer à la campagne de sauvetage internationale. Mais la nouvelle ministre des Relations internationales promet que le Québec aidera dans la mesure de ses capacités. «Si le gouvernement fédéral a besoin qu'on envoie de l'expertise, on va le faire», dit-elle.

«Si on a été capables d'aller sur la lune, on devrait être capables de retrouver ces femmes-là avec les techniques qu'on a aujourd'hui», lance Christine St-Pierre.

La ministre croit que toutes les options devraient être envisagées pour retrouver les jeunes femmes. «Il y a des pays qui ont des corps d'élite, et le Canada aussi a un corps d'élite, alors il faut que ces pays se mettent en marche pour sauver ces femmes-là.» Christine St-Pierre refuse toutefois de se prononcer sur l'envoi de soldats canadiens au Nigéria. «Je ne sais pas, je ne suis pas une spécialiste», dit-elle. Mais elle précise que «le temps presse» pour ces jeunes femmes.

Outre Christine St-Pierre, le maire de Montréal Denis Coderre a pris part lui aussi à la campagne de mobilisation lundi, en compagnie du maire de Lyon Gérald Collomb.

Un peu plus tôt cette semaine, la «dragonne» et femme d'affaires Daniele Henkel a également ajouté sa voix au mouvement.

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